Le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, va entamer à partir de dimanche 12 novembre une visite au Moyen-Orient et en Afrique du nord. Il va visiter Israël, la Palestine, le Maroc et l’Algérie.
A un moment où les puissances, ainsi que les pays émergents, s’agglutinent « par alliance » en bloc monolithique, il est de bon ton de recevoir la visite du chef de la diplomatie d’une puissance mondiale, et qui est de surcroit, un grand ami de l’Algérie. C’est lui qui, au début de l’année 2011, avant même que le Printemps arabe » ne vienne faire tomber les capitales arabes les unes après les autres comme des pièces de dominos, avait lancé un avertissement à l’Algérie au sujet d’un plan de partition qui la visait spécialement. Le même avertissement, il le lancera à plusieurs reprises depuis lors, en mettant le doigt sur ce plan qu’il disait « connaitre avec précision ».
En poste depuis près de vingt longues années, c’est l’homme fort de Poutine et un des piliers de la politique internationale russe. Lavrov a toujours dit avoir pour modèle Alexandre Gortchakov, ministre des Affaires étrangères d’Alexandre II, qui avait remis sur pied la Russie chancellante face à l’hégémonisme des Etats d’Europe.
Il y a un peu d’un mois, lors de sa rencontre avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Lamamra, il se félicitait de la consolidation du partenariat stratégique entre l’Algérie et la Russie et la poursuite de la concertation et la coordination de manière périodique autour des questions régionales et internationales d’intérêt commun.
Allié historique et stratégique de l’Algérie, membre du Conseil de sécurité de l’ONU, puissance planétaire incontestable, la Russie demeure l’allié incontournable et constant de la politique étrangère de l’Algérie.