Convaincu que la situation économique actuelle du pays n’est pas une fatalité, qu’elle est le résultat de mauvais choix, de la corruption systémique, de calculs politiciens, d’incurie administrative…le président de la république s’attelle à imprimer de nouveaux paradigmes à l’économie nationale longtemps ballottée entre des bureaucrates et des prédateurs qui n’ont qu’une vague notion de l’intérêt public et du destin national.
Du mouvement, de la célérité, de l’efficacité, de la loyauté, du concret, de la diversification, de l’obligation de résultat, de la bonne gouvernance… tels sont les nouveaux paradigmes qui constituent l’actuelle doxa économique prônée par Tebboune. Les bureaucrates indélicats, les responsables incompétents, les prédateurs voraces, les faux investisseurs…n’auront plus comme par le passé d’emprise sur le processus décisionnel économique. Désormais, tous ceux qui œuvrent à casser la production nationale au profit du tout-import, tous ceux qui empêchent l’investissement productif, tous ceux qui travaillent à promouvoir des « industries » bidons à l’exemple de celle du « gonflage des pneus » n’auront comme options que de s’effacer ou de se retrouver derrière les barreaux.
En déclarant lors de la conférence nationale sur la relance industrielle que l’année 2022 sera exclusivement consacrée à l’économie et qu’il sera désormais procédé au suivi et au contrôle des responsables pour identifier ceux qui adoptent la nouvelle logique économique et ceux l’entravent, le président de la république montre que le pas est franchi et que l’ère de la nouvelle doxa économique a bel et bien commencé.
Le délai maximum de trois mois fixé lors du Conseil des ministres du 21 novembre 2021 pour l’utilisation l’énergie solaire dans l’éclairage publique et dans certaines institutions et infrastructures de l’État relevant notamment des secteurs de la santé et de l’éducation est un bel exemple de cette nouvelle dynamique en train d’être imprimé pour le développement du pays. Exit, les promesses de gascon, les annonces pompeuses, les chiffres mensongers auxquels les anciens gouvernements ont habitué les citoyens.
La planification rigoureuse avec des délais précis d’exécution, les facilitations pour les vrais porteurs de projets d’investissement vont finir inévitablement par prendre le pas sur les anciennes pratiques où la navigation à vue, l’antipatriotisme rivalisent avec la corruption et le clientélisme.
Malgré les résistances d’ici et de là, malgré les manigances extérieures à la maintenir dans un éternel état de dépendance économique, l’Algérie est déterminée à remédier à toutes les pathologies qui ont, depuis des années, miné son économie. Certes l’entreprise n’est pas facile tant les défis sont grands et divers, mais elle est plausible ! Les prochains mois nous édifieront amplement sur les retombées de cette nouvelle doxa économique et sur la réalité de son adoption par les responsables à tous les niveaux