Instituée par le président de la république, Abdelmadjid Teboune, en réponse à la problématique de la gestion des zones industrielles, l’Agence nationale du foncier industriel, l’ANFI, entrera en service dès le début 2022.
Le gouvernement table grandement sur cette agence pour résoudre les problèmes enregistrés dans la gestion du foncier industriel qui demeure jusque-là un véritable écueil pour l’investissement.
Les opérateurs économiques n’ont eu de cesse de dénoncer la difficulté d’avoir accès d’abord au foncier et surtout la manière dont sont gérées les zones industrielles qui sont dépourvues des installations nécessaires pour l’activité économique. Aucun gouvernement n’a pu résoudre cette problématique pourtant vitale pour l’économie nationale.
L’approche globale adoptée par le chef de l’exécutif, Aimane Benabderahmane, sur qui repose la responsabilité de relancer une économie clouée depuis plus de deux décennies par une léthargie pesante, repose à propos de cette question sur la révision du dispositif lié au foncier destiné à l’investissement afin de lever les contraintes et parer aux situations de blocage que connaît l’octroi du foncier industriel.
Désormais, la gestion, l’aménagement et la création de zones industrielles relèveront des compétences exclusives de l’Agence Nationale du Foncier Industriel, une agence présente au niveau régional et localet qui bénéficie d’un savoir-faire et d’une expertise technique en la matière.
En réalité, la création d’une agence nationale du foncier industriel est une bonne initiativeà condition qu’elle soit gérée dans la transparence, qu’elle soit prestataire et qu’elle ne soit pas une charge supplémentaire pour l’Etat. L’ANFI est destinée à être une entreprise à caractère économique qui fournit des prestations dans la facilitation des investissements et dans la gestion du foncier, entre autres, et percevoir des redevances.
Dans la logique économique ; la création des zones industrielles témoigne le développement des villes au sens où ce développement traduit l’exercice dans la ville et par la ville d’une multiplicité de fonctions, dont les exigences spécifiques conduisent à un besoin de localisation sur des terrains répondant le plus souvent à des normes de surface et d’équipements déterminés.
L’édification d’un tissu industriel générateur de richesses ne peut se faire sans la mise en place d’espaces fonctionnellement intégrés, associant par exemple fonctions de production et de reproduction sur lesquelles se greffe parfois la diffusion.
La mise en œuvre de la production physique des zones industrielles, quatre éléments essentiels sont toujours distingués : la prévision des superficies nécessaires, la localisation des surfaces, l’organisation et la définition du contenu industriel de ces surfaces, le règlement de leur utilisation.