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Covid-19 ou le débat sans fin

Même si elle est toujours en phase expérimentale, la vaccination anti-Covid 19 des adultes fait presque chorus parmi la communauté scientifique mondiale, mais ce n’est pas le cas pour la vaccination des enfants où les avis sont encore très partagés.

Avec la progression fulgurante du variant Omicron, de nombreux pays comme les Etats-Unis ont déjà commencé à administrer les vaccins anti-Covid 19 aux enfants âgés de 5 à 11 ans. L’Equateur a même rendu obligatoire cette vaccination dès l’âge de cinq ans. Toutefois, de nombreux autres pays restent encore circonspects et ne veulent pas se lancer dans une aventure vaccinale infantile qui divise encore la communauté scientifique.

Le scepticisme d’un Dr Robert Wallace Malone, épidémiologiste à l’origine des vaccins à ARN et celles de milliers d’autres médecins à travers le monde qui ont manifesté publiquement leur ferme opposition à la vaccination anti-covid 19 des enfants en bonne santé ont joué grandement dans la réticence de nombreux pays à s’engager comme l’ont fait les Etats-Unis dans la vaccination de masse des enfants. Dans le doute, il faut s’abstenir, dit-on, et c’est ce que font actuellement pas mal de pays.

En Algérie la question de la vaccination des enfants qui n’a jamais été à l’ordre du jour commence peu à peu  à faire débat. On se rappelle que lors du début de la campagne de vaccination en février dernier deux catégories de personnes y ont été expressément exclues : les enfants de moins de 18 ans ainsi que les femmes enceintes. Aujourd’hui, en Algérie alors que la vaccination anti-covid 19 des adultes peine encore à s’imposer, des voix s’élèvent pour plaider en faveur de la vaccination infantile.

 C’est le cas du Pr Kamel Djenouhat, président de la Société algérienne d’immunologie et chef de service du laboratoire central à l’hôpital de Rouiba. Intervenant  sur les ondes de la chaîne III, il  a déclaré être favorable à la  vaccination  des enfants en argumentant que vacciner les enfants  protégerait les adultes. Même si pour le moment, elle n’a pas trop d’adeptes en Algérie et  n’est qu’à  ses balbutiements, la question  de la vaccination des enfants, en raison de la détérioration de la situation épidémiologie, va s’inviter inévitablement  dans le débat  national dans les prochaines semaines. Pour l’instant, le rapport bénéfice-risque indique  qu’il n y a aucun avantage à administrer des vaccins anti-covid 19 à des enfants  en bonne santé. Donc, si l’Algérie opte pour la vaccination des enfants, celle-ci ne concerne certainement que les enfants immunodéprimés ou qui présenteraient des comorbidités. 

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