Dans son n°702, la revue militaire El-Djeïch a fait un retour sur l’environnement régional de l’Algérie qui est confrontée à une « multiplication de menaces et dangers en relation avec le déploiement des groupes terroristes et du crime organisé, corrélativement, l’accentuation de la mise en œuvre d’agendas étrangers et de la présence militaire, auxquels s’ajoute la concrétisation par la servitude stratégique marocaine du projet sioniste ». Ce qui a eu pour effet d’ « aggraver les tensions régionales et de rendre encore plus complexes les problématiques sécuritaires au Sahel et en Libye ainsi que la reprise par le Front Polisario de l’action armée ».
Au regard donc de la détérioration de la situation régionale le long de notre bande frontalière, en sus des tentatives menées dernièrement par certaines parties visant à attenter à la sécurité régionale, ces menaces, bien qu’indirectes, ne nous concernent pas moins et nous contraignent à les contrer et à les annihiler.
Faire face à ces plans hostiles, l’éditorial d’El Djeich estime « nécessite la mobilisation de tous les citoyens patriotes et défenseurs de leur pays, autour de leur État et de leur armée, afin de faire échec aux manœuvres non voilées auxquelles nous a habitué le royaume toutes les fois qu’il se retrouvait en difficulté », que les crises qui le secouent s’accentuent et qui ont pour effet d’étouffer son peuple, de le plonger dans le désarroi, le dénuement et la colère, conséquence des conditions difficiles que le peuple marocain endure dans les villes et les campagnes. Aussi, la politique de la fuite en avant, l’alliance avec l’ennemi, la spoliation des ressources d’autrui, le recours aux accusations et à la propagation des
rumeurs constituent des pratiques obsolètes et des politiques d’arrière-garde.
Au regard de ces conditions exceptionnelles et de ce contexte régional en crise, « l’État algérien renforce son immunité nationale, sa solidité et sa stabilité à travers la restructuration de l’architecture du régime politique, suivant une approche constitutionnelle reposant sur les droits et les libertés, la logique de la démocratie participative ainsi que la moralisation de la vie publique, dans le but de rehausser la qualité de service des institutions de l’État algérien ».