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Alger

Hausse de prix de blé chez les agriculteurs

Il est communément admis que les réformes du marché basées sur les prix en dépit de la montée des cours internationaux des céréales ainsi que les mauvaises récoltes jointes aux difficultés financières drainés par la crise sanitaire ralentissent leurs effets. Et que Parallèlement, l’introduction des mesures visant à mieux cibler les avantages actuels ou escomptés permettent d’ajuster les prix à la production garantis pour tenir compte de la hausse des cours internationaux des céréales jointe aux effets de la sécheresse dans certains pays, et pour compenser l’accroissement des coûts des facteurs de production, avec des incitations particulières à utiliser des semences à haut rendement. 

Des changements importants des politiques de réforme agraire visant à éviter l’abandon des terres et l’élimination des subventions, ont certes été engagées et avaient jusque-là contribué activement à améliorer la production, mais qui s’avèrent inadaptés à un monde qui évolue autrement, et durant de longues années le système des prix à la production garantis a été maintenu pour le blé dur et le blé tendre, tandis que les prix de détail avaient été soumis à un plafond fixe.

Les gouvernements qui se sont succédé avaient également pris des mesures pour relever les prix de soutien officiels pour les producteurs de semences à haute performance. Les producteurs de semences homologuées ont reçu une subvention pouvant atteindre la moitié du coût du matériel d’irrigation de base. Pour l’achat de machines, tel que des épandeurs d’engrais et des pulvérisateurs, des subventions allant jusqu’à 40 pour cent et 60 pour cent de leurs dépenses ont été offertes aux agriculteurs privés et aux coopératives, respectivement. 

Mais au vu des mutations qui bouleversent le monde actuel, les anciens palliatifs ont montré leurs limites et c’est dans ce sens que l’état Algérien a cru vital d’engager de nouvelles mesures afin de réduire la facture des importations des céréales et de soutenir les agriculteurs nationaux, les engageant dans une entreprise d’optimisation de notre production agricole en général. 

Ainsi, lors de le dernière réunion de conseil les ministres, qui s’est tenue dimanche16 janvier, le président Tebbounea décidé d’augmenter le prix d’achat de blé tendre et der auprès les agriculteurs afin de les encourager à doubler la production dans l’objectif de réaliser la sécurité alimentaire. 

Dans ce sens, le président de la république a ordonné d’augmenter le prix d’achat de blé tendre et der auprès les agriculteurs et d’établir désormais les tarifs suivants : le blé der de 4500 da à 6000 da, le blé tendre de 3500 da à 5000 da, l’orge de 2500 da à 3400 da et l’avoine de 1800 da à 3400 da.

Une décision plutôt bien reçue par les représentants les agriculteurs  dont certain l’on même qualifié de mesure : tant attendue.

Novembre dernier, le premier ministre, Aïmane Benabderrahmane, avait déclaré que  le prix d’achat actuel les céréales auprès les agriculteurs est injuste par rapport aux dépenses de l’état en matière d’importation, défendant ainsi l’idée qui fait que les dépenses de l’état pour l’importation de blé doivent être affectées à le subvention aux agriculteurs en vue de produire ce produit localement.

Une initiative plutôt louable est très pertinente que celle prise par le chef de l’état encore qu’il reste que les agriculteurs, et en particulier les producteurs de blé, doivent recevoir les paiements en temps records afin de les habiliter à honorer leurs engagements et par-delà s’offrir les chances de pouvoir contracter des transactions leur permettant d’étendre les surfaces à exploiter.

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