Il n’est pas utile, tant c’est l’évidence, de dire aujourd’hui, que tout le monde ne regarde pas avec sérénité le plan de rapprochement des factions palestiniennes, initié par Alger. Le premier round du dialogue palestinien a débuté avant-hier, à Alger, avec la présence des chefs des groupes et factions palestiniennes, dont le mouvement Hamas, invité lui aussi à prendre part à ce dialogue inter-Palestinien de haut niveau, de même que l’ambassadeur de l’État de la Palestine à Alger, Faïz Abou Atiya.
La réconciliation palestinienne, projet à l’initiative du Président Tebboune, a été favorablement accueillie par les Palestiniens, toutes factions confondues, et qui l’ont qualifiée de « nouveau départ » vers la concrétisation de l’unité palestinienne.
Si le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a salué au Caire l’approche algérienne éclairée et l’engagement du président de la République, Tebboune, en faveur de l’action arabe commune et de l’unification des rangs, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères, dans d’autres capitales, c’est l’abattement.
Comme dit, tout le monde ne regarde pas avec sérénité le plan de rapprochement des factions et la concrétisation de l’unité palestinienne. C’est un dossier d’une extrême sensibilité qu’Alger est en train de mener à terme, un dossier qui a été sciemment et pendant très longtemps occulté, comme on a voulu aussi occulter celui, plus épineux encore, du Sahara occidental.