Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a réagi, ce dimanche, au sujet de l’information des 1200 médecins algériens qui s’apprêtent à partir en France.
L’information a été rapportée samedi sur Facebook par le Docteur, Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP). « Environ 1200 médecins algériens, de différentes spécialités, s’apprêtent à partir en France pour travailler dans ses hôpitaux après leurs réussite aux épreuves de vérification des connaissances (EVC) », a-t-il écrit.
S’exprimant dans un entretien à la chaîne Ennahar TV, le ministre de la Santé a expliqué que le phénomène ne concerne pas uniquement l’Algérie. Il cite les exemples de l’Egypte et de l’Inde qui voient leurs médécins et ingénieurs partir vers l’étranger.
Pour faire face aux départs massifs des médecins vers l’étranger, Benbouzid a indiqué qu’il faut une réforme du système de santé.
Le ministre de la Santé a expliqué que « de nombreux médecins ont dépassé l’âge de la retraite et ils sont toujours en poste et ils ne permettent pas à la nouvelle génération de les remplacer. C’est ce qui fait que nous n’avons pas de postes pour les jeunes médecins. »
Il a fait savoir qu’ »il y a un dossier au niveau du Premier ministre pour appliquer la loi. » « Celui qui arrive à la retraite, il doit sortir et si on a besoin d’eux, on leur fera appel », a-t-il dit, en releveant qu’ »il y a beaucoup de problèmes dans le secteur de la santé. »
Benbouzid a également relevé qu’ »il n’y pas de concurrence dans les hôpitaux publics ». Dans certaines spécialités, les médecins préfèrent le secteur privé », a-t-il dit, en précisant « dans certaines villes, il y a un seul gynécologue qui doit être de garde tous les jours, la radiologie, la réanimation, nous n’avons pas ».