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Le Think tank « Care » estime nécessaire de lisser « les critiques récurrentes de l’accord d’association Algérie-Union européenne»

L’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (UE) doit faire l’objet d’une étude d’évaluation approfondie dans le but de délimiter le périmètre des changements souhaitables à apporter à l’accord, à recommandé mardi le cercle de réflexion « CARE ».

Dans une note intitulée « Accord d’association Algérie-Union européenne : des blocages persistants à surmonter », le Think tank estime nécessaire d’établir un état des lieux, notamment pour appuyer « les critiques récurrentes adressées a cet accord ».

Cette évaluation, explique la même source, doit donner un point de situation détaillé des échanges avec le partenaire européen, accompagné d’une analyse, secteur par secteur, de l’impact positif ou négatif qu’à pu y avoir la gestion de l’accord, y compris l’interprétation donnée à chacune de ses clauses.

Le Think tank évoque la possibilité d’organiser un débat public au niveau des institutions officielles telles que l’Assemblée populaire nationale (APN) dans ce cadre.

Par ailleurs, CARE cite l’un des arguments invoqués à l’encontre de l’accord d’association, qui à trait au lien entre les échanges commerciaux avec l’UE et la détérioration des équilibres de la balance commerciale, et par la-même de la balance des paiements de l’Algérie.

« A ce stade, ce qu’il convient de retenir, c’est qu’aucun accord commercial préférentiel incluant l’échange d’avantages douaniers en matière d’accès au marché ne pourra être viable tant que les exportations algériennes resteront dominées par la mono-exportation d’hydrocarbures, des produits dont on sait dès le départ qu’ils ne sont pas éligibles à ces mêmes avantages douaniers », souligne le cercle de réflexion.

Signé en 2002, mais entré en vigueur en 2005, l’accord d’association Algérie-UE prévoit l’établissement d’une zone de libre échange en 2017 qui a été décalée à septembre 2020.

L’Algérie a demandé la révision de cet accord pour préserver sa production nationale mais sans renoncer à ce cadre d’association.

En septembre 2020, le président de la République Abdelmadjid Tebboune avait annoncé que l’Algérie allait « procéder à une révision du calendrier relatif au démantèlement tarifaire en fonction de ses intérêts économiques ».

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