Avec la valeur du dinar qui continue de baisser depuis plusieurs années, un taux de change de la monnaie nationale qui dépasse les 142 dinars pour chaque dollar, les ménages ont du mal à joindre les deux bouts, le pouvoir d’achat s’est effondré notamment depuis la crise du COVID19, et ajouté aux taux d’inflation qui avoisine les 9.2%, aujourd’hui la situation est très critique pour un père de famille.
L’augmentation des prix de produits de larges consommations, avec une majoration allant jusqu’à 100% dépassant ainsi l’imaginaire, l’huile la semoule le lait et autres produits de grandes nécessité, l’algérien aujourd’hui souffre le martyre.
Malgré les mesures prises par les pouvoirs publics de tenter de remédier à cette situation, en réduisant l’impôt sur le revenu global (IRG), notamment pour les bas salaires, la situation ne cesse de se dégrader.
‘’ On dépense plus de la moitié de nos salaires rien que pour les produits de grandes nécessité, comme le lait, l’huile le pain et la semoule’’ nous dit Ahmed un père de famille que nous avons rencontré vendredi passé au marché hebdomadaire de la ville d’El-kseur.
Des études réalisées notamment par des syndicats et des organisations de protection de consommateur, il faut un salaire moyen de 82 000.00 da pour garantir une vie digne à une famille composée de 5 personnes, or, aujourd’hui un salaire moyen est de 35 000.00 Da, rendant ainsi un père de famille de subvenir à ces besoins élémentaires.
Selon le président de l’association de protection du consommateur (APOCE), Mustapha Zebdi, et suite à une étude comparative entre les prix moyens en 2010 jusqu’en 2021, publié sur sa page Facebook, le salaire de 2010 a perdu 50% de sa valeur en 2021 du fait des hausses des prix.
« Plus de la moitié du salaire mensuel a perdu de sa valeur à cause de l’augmentation de la moyenne générale des prix ».
Aujourd’hui le pouvoir d’achat des Algériens ne cesse de se détériorer, les pouvoirs publics à sa tête le président de la république Abdelmadjid Tebboune doivent prendre des mesures urgentes à moyen et à long termes pour une meilleure politique socioéconomique.