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Alger

L’Algérie tient bon

Les récentes décisions relatives au gel de certaines taxes contenues dans la loi de finances 2022 prises par le président Tebboune montrent encore une fois que l’Algérie n’est pas prête de se départir de son caractère social. Le choc massif et brutal provoqué par la pandémie de covid-19 sur l’économie planétaire a été bien géré par l’Algérie qui a réussi à atténuer de son impact.

Depuis la seconde guerre mondiale, jamais l’économie mondiale n’a connu une telle récession à telle enseigne que des millions de personnes à travers le monde se sont retrouvées depuis l’irruption de la pandémie dans l’extrême pauvreté. L’Algérie, quoiqu’on dise, est l’un des pays à avoir réussi, grâce aux mesures efficaces prises par les pouvoirs publics à amortir des effets de cette crise sans précédent.

La forte hausse des prix alimentaires mondiaux, dont l’organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a alerté récemment sur les lourdes conséquences, a été contenue en Algérie grâce à la baisse de l’IRG, aux exonérations fiscales et à tous les autres dispositifs mis en place pour réguler le marché et lutter contre la spéculation. Certes la partie n’est pas encore gagnée, car les prix mondiaux, notamment ceux liés au transport et à l’énergie continuent encore à grimper, ce qui ne sera pas sans conséquence sur notre économie, mais l’Algérie qui a montré durant cette crise sa robustesse, saura y faire face.

Le fait qu’on ait consacré en cette année 2022 près de 70% des investissements au secteur agricole montre que la sécurité et l’indépendance alimentaires constituent des enjeux majeurs dans la politique du pays. L’Algérie explore actuellement toutes les possibilités pour le développement des cultures stratégiques et de l’agriculture saharienne. Les lenteurs, la bureaucratie et autres pratiques d’un autre âge continuent encore à sévir et à causer divers blocages qui empêchent l’Algérie d’aller vite dans son processus de diversification économique, mais les verrous bureaucratiques sont en train de sauter doucement mais sûrement.

 Les quelque 915 projets débloqués dernièrement est illustratif de cette volonté d’en finir avec la bureaucratie et autres maux qui ont depuis des années empêché en Algérie l’investissement productif. Il faut le dire, les réponses apportées par le gouvernement à la spirale récessive générée par la pandémie ont mis l’Algérie à l’abri de bien des dégâts. La revalorisation des salaires, à travers la révision du point indiciaire, qui entrera en vigueur en avril prochain, va améliorer de manière significative le pouvoir d’achat des citoyens et va encore atténuer des effets de cette crise dont personne ne peut pour l’instant prédire la fin.

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