Les relations algéro-américaines sont « larges et profondes », a affirmé la Sous-secrétaire d’Etat américaine, Wendy Sherman, à l’issue de sa visite en Algérie, soutenant que les deux pays aspirent à renforcer davantage leur coopération économique, exprimant la volonté des deux pays d’ « accroître leur coopération commerciale et économique » et « approfondir davantage leurs relations ».
Les mots n’ont pas été assez puissants chez Wendy pour exprimer sa rencontre avec le chef de l’Etat, qualifiée de « très productive », affirmant aussi que Tebboune lui « a fait part de ses plans pour créer plus d’emplois et diversifier l’économie algérienne dans des secteurs stratégiques, notamment l’agro-industrie, les technologies de l’information et de la communication et l’énergie propre ».
S’inscrivant dans le sillage de la guerre en Ukraine, cette visite ne peut être décryptée en dehors de son contexte. Enlisé dans ses soucis économiques, le président américain Biden cherche des appuis dans toutes les « sphères d’influence » russes, y compris l’espace maghrébo-sahélien. Les Etats Unis ont été débordés par la présente guerre, et quoi qu’on en dise, ils n’en connaissent pas l’aboutissement d’avance, mais savent que le risque qu’ils encourent est qu’elle se termine avec une redistribution des cartes qui ne leur serait pas favorable…