Il y a 60 ans, l’écrivain algérien et enseignant Mouloud Feraoun, auteur, entre autres, de « Le fils du pauvre » en 1950, tombait sous les balles assassines de l’Organisation de l’armée secrète (Oas), un groupuscule d’ultras opposé à l`indépendance de l’Algérie.
Sur les hauteurs d’Alger, à Ben Aknoun, Mouloud Feraoun a été assassiné avec cinq de ses compagnons, Ali Hamoutène, Salah Ould Aoudia, Etienne Basset, Robert Aymar et Max Marchands. Ils étaient tous inspecteurs des Centres socio-éducatifs (Cse), des structures créées pour venir en aide aux plus démunis, notamment en assurant des cours d’alphabétisation.
En 1950, Mouloud Feraoun publie son premier roman « Le fils du pauvre », primé et largement salué par la critique, et qui va, après « Ahmed ben Mostafa,