La tenue de la 2ème édition du salon Maghrébin des technologies de l’information et de la communication (ICT Maghreb) aura été l’ultime occasion de mettre le doigt sur le hic et d’aborder avec autant de franchise ce qui ne va pas pour le cas de notre pays dans le domaine de la digitalisation.
Lancée au cours de la journée du lundi 14 mars, au Palais de la culture à Alger, cette manifestation a permis aux participants d’analyser les causes qui retardent la digitalisation de l’activité économique en Algérie en dépit de l’ampleur des infrastructures réalisées jusque-là.
Le président du GAAN, Tadjeddine Bachir, le problème réside dans la prédominance d’un E-commerce informel dans sa globalité mais surtout dans les blocages bureaucratiques qu’il décrits une femme à abattre.
Il a fait savoir que dans tous les écosystèmes économiques dans le monde, l’objectif à travers la numérisation et la digitalisation est de dépasser ces obstacles, dénonçant la force et la domination de la bureaucratie qui freine toute initiative de développement, surtout que tous les intervenants, autorités, opérateurs et administrations sont tous au courant et connaissent la racine problème.
De son côté Farid Lefkir, président de l’association IATA, a estimé que les technologies numériques transforment l’économie mondiale et de rappeler que cependant on peut observer que beaucoup de pays, dont l’Algérie, demeurent privés des avantages que peut apporter le numérique, à savoir, une croissance économique solide, inclusive et durable. Pour Lefkir; une transition tardive ou même partielle serait clairement préjudiciable aux secteurs économique.
Abordant la question du retard et des blocages que subissent les startups, l’expert a évoqué les besoins technologiques qui devront être disponible en quantité, en qualité et à des prix accessibles pour booster l’innovation, et cde soulever le problème des entreprises de distribution qui ont soutenu le secteur du numérique et qui sont aujourd’hui en grand danger et risquent de disparaitre, si on ne les considère pas comme des partenaires IT et non des consommateurs de devises.
Il convient de signaler que de nos jours, la puissance d’un pays se mesure à sa capacité de produire de la connaissance, ce qui relève justement du domaine d’intervention des Start up qui, elles seules, peuvent veiller à ne jamais cesser d’innover et de mettre tous les efforts nécessaires à l’émergence d’un écosystème favorable à cette stratégie, attendu qu’en effet, le rôle des Start up en Algérie est précisément d’apporter cette valeur ajoutée en termes de technologie et d’innovation dans tous les secteurs économiques du pays