11.9 C
Alger

Les enjeux stratégiques des dossiers palestiniens et sahraouis

C’est dans une véritable course contre la montre que l’Algérie est engagé depuis une année. Le dossier palestinien, d’une part, et sahraoui, de l’autre, sont liés par des faits qui, sans contredit, présentent des intrications certaines. L’entité sioniste au Machrek, le Maroc au Maghreb semblent engagés dans ce qu’il convient d’appeler le « grand reset », un programme mis sur rails depuis deux années, au début de la pandémie du coronavirus, pour faire aboutir des plans de refonte mondialiste. 

De plus, la guerre en Ukraine vient à point nommé pour rendre plus visible le fait que aujourd’hui, tous les morceaux épars s’imbriquent dans un même moule : celui de la nouvelle architecture du monde. 

Et c’est dans cet ordre d’idées que le fait d’imposer son tempo à la communauté internationale, et de faire entendre la voix des Palestiniens et des Sahraouis est doublement importante, et fera au moins reculer le plan mondialiste mis sur rails, et qui semble grincer sous le poids des résistances. 

En fait, l’Algérie, qui demeure un des premiers et meilleurs soutiens à la cause palestinienne, a multiplié ses efforts et actions en faveur du peuple palestinien en lançant cette semaine plusieurs appels à la communauté internationale notamment à l’ONU, à « agir urgemment » face à l’escalade de la répression sioniste dans les territoires occupés.

Dans la foulée de la recrudescence des agressions menées par les autorités d’occupation sionistes contre les lieux saints dans la ville occupée d’Al-Qods, durant ce mois sacré de Ramadhan, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé lundi dernier une lettre au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans laquelle il a appelé la communauté internationale à « agir urgemment afin d’assurer la protection nécessaire aux civils palestiniens et à leurs lieux saints conformément au droit international ». 

« Les attaques commises par les forces d’occupation contre la sacralité de la mosquée Al-Aqsa et la violence qu’elles exercent sur les fidèles sans défense rappellent une nouvelle fois les violations systématiques des droits de l’Homme et des libertés fondamentales », a écrit le président de la République dans sa lettre.

Le lendemain, l’Algérie a réitéré sa position de soutien au peuple palestinien par le biais du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, qui a appelé à « une réaction prompte et adéquate de la communauté internationale face à l’escalade de la répression (sioniste) et à l’accroissement du nombre des victimes palestiniennes ».

Articles de meme catégorie

- Advertisement -L'express quotidien du 11/12/2024

Derniers articles