Grand champion de la sécurité alimentaire, sujet sur lequel il se bat depuis des années, Saïd Taflis est aussi expert en qualité et auditeur reconnu. « La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, en tout temps, un accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active », martèle-t-il.
Pour lui, et face aux besoins alimentaires de plus en plus croissants, « il devient impératif de revoir le mode de fonctionnement de l’industrie en la mettant à niveau sur le plan qualitatif, volume de production, élargissement de la gamme des produits en vue de couvrir les différentes filières, régulation du marché en termes d’adéquation production / consommation et orientations des producteurs en conséquence ainsi que la mise en place des mécanismes soutenant la chaine alimentaire en termes de services associés (recherches & développement et chaine logistique appropriée au secteur et à la nature de l’aliment) ».
Concernant la fin des subventions et le ciblage des personnes nécessitant les aides étatiques, il estime que « le soutien social ciblant ceux qui le méritent permettrait d’économiser plus de 15 milliards de dollars au Trésor public », puisque l’aide sociale dans son état actuel coûte au trésor public un montant de 19 milliards de dollars, et qu’elle ne bénéficie pas aux bonnes personnes. De ce fait, « la majorité de ceux qui peuvent aisément se passer des aides de l’Etat »
« Le soutien dirigé vers ses bénéficiaires ne dépassera pas 2 milliards de dollars par an, alors qu’il en consomme actuellement 19 milliards, ce qui signifie que le Trésor public gagnera 17 milliards de dollars par an en ciblant rigoureusement les personnes qui méritent de l’aide sociale ».