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Alger

Les vérités de l’Histoire pour contrer l’imposture et l’oubli

En ces temps où des manouvriers de tout poil tentent par tous les moyens, pour des motivations clairement néocolonialistes, de porter atteinte à l’Algérie et à son histoire, la mise en exergue du référentiel historique du pays et surtout des dates témoins de la nation est devenue une nécessité vitale.

 Les dernières trouvailles de certains politiciens français et de quelques félons algériens téléguidés par qui vous savez, qui essayent de faire croire que la nation algérienne n’existait pas avant la colonisation française traduisent à elles seules, les rancunes et l’animosité qu’on nourrit contre l’Algérie. Il ne viendrait à l’esprit de personne de dire que l’Allemagne n’existait pas avant 1871 date de l’unification de ses différentes principautés par Bismarck, ni que l’Italie n’existait pas avant 1870 date de son annexion à Rome, ni que les Etats-Unis n’existaient pas avant l’annexion de la république d’Hawai en 1898…  tous les pays du monde ont connu des évolutions territoriales et n’ont vu quasiment  leurs frontières fixées  de façon définitive qu’après  la seconde guerre mondiale.

 Mais les contrebandiers de l’histoire ne l’entendent pas de cette oreille. Pour eux tout est bon et tout est permis quand  il s’agit de nuire à l’Algérie. Les plans élaborés dans de sombres labos contre l’Algérie et son peuple prennent de plus en plus des allures diaboliques. Ce qui incite à faire preuve de plus de vigilance et de rigueur dans la gestion des ripostes à opposer à ces plans de déstabilisation.

 Il faudrait nourrir encore et encore  la Mémoire nationale par les  sacrifices  d’hier et d’aujourd’hui consentis par le peuple algérien pour que l’Algérie vive libre, indépendante  et maîtresse de son destin. La Journée nationale de la Mémoire marquant l’anniversaire des massacres du 8 mai 1945, dont nous commémorons cette année le soixante-dix-septième anniversaire, fait partie de ces dates que tous les Algériens, surtout les nouvelles générations, doivent porter en eux-mêmes comme un viatique.  Comme l’a souligné le président de la république dans  son message à la Nation à  l’occasion de  cette commémoration, « les atrocités perpétrées à Sétif, Guelma, Kharrata et dans d’autres villes le 8 mai 1945 sont témoins de massacres hideux qui ne sauraient être oubliés… Ils resteront gravés, par leurs tragédies affreuses, dans la Mémoire nationale, mais également dans le référentiel historique ».

 Afin que la mémoire n’oublie pas et que les mensonges des ennemis de la Nation ne prennent pas le dessus sur les vérités de l’Histoire, notre référentiel historique doit être entouré de tout le soin et mis en avant aussi bien à l’école, dans les mosquées que dans tous les médias.

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