Les réformes en cours portant notamment sur la modernisation du système bancaire et financier, la modernisation des secteurs agricole et de la pêche, le développement du secteur minier, la promotion de l’industrie pharmaceutique et l’amélioration de l’attractivité du climat d’investissement par la garantie de la stabilité juridique et institutionnelle sont immensément indispensables pour sortir le pays du statu-quo et de l’œil du cyclone où il évolue depuis plusieurs années.
L’Algérie ne peut plus supporter davantage de retards et de paralysie économique. Une autre année encore avec ce chômage galopant, ces pénuries intempestives, cette baisse du pouvoir d’achat … et bonjour les dégâts ! Sur le plan politique, la démarche actuelle du président de la république d’unifier les rangs du front interne va certainement déboucher sur des résultats probants, mais sans une économie viable le pays ne pourra jamais prétendre à une solide stabilité.
C’est un fait que personne ne peut nier, les citoyens algériens, notamment les jeunes ont perdu tout espoir en leur pays et ne pensent qu’à fuir au péril de leur vie vers d’autres pays. Situation qui doit être renversée en urgence. Il faudrait tout faire pour redonner espoir à la population surtout à la jeunesse. D’abord, il faut en finir avec ces discours lénifiants et creux, cette politique de promesses sans lendemains, ces plans d’action qui n’existent que sur des feuilles, cette bureaucratie et ces lenteurs administratives assassines….etc. Ces pratiques qui sont en quelque sorte la marque de fabrique des anciens gouvernements doivent être éradiquées car elles irritent au plus haut degré les citoyens qui ont fini par les prendre en horreur ! Il suffit de se rappeler les discours des gouvernements Ahmed Ouyahia et Sellal pour comprendre la répugnance des citoyens aux faux engagements et aux fausses promesses ! Que de promesses et que de belles choses ces deux ex-chefs de gouvernement n’a-t-on pas fait miroiter aux Algériens, qui se sont finalement révélées que de pures affabulations ! Un ministre est allé même jusqu’à ’à dire que « l’Algérie est mieux que la Suède » ! Le plan d’action établi par l’actuel gouvernement doit être concrétisé pour le plus grand bien du pays. Des évaluations périodiques de ce plan doivent être réalisées pour apporter les réglages nécessaires en cas d’échec.
L’Algérie de 2022 doit avoir une monnaie plus forte, une économie moins dépendante du baril de pétrole et un marché de l’emploi plus dynamique. C’est un défi à la portée du pays, et il doit le gagner pour redonner aux citoyens abîmés par les années d’attente et de privations, l’envie de travailler et de vivre dans leur pays !