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Qui cherche à torpiller les JM d’Oran 2022 ?

 Depuis plusieurs jours, les préparatifs des Jeux Méditerranéens Oran-2022 grincent. La machine lancée avec des financements étatiques conséquents et des moyens colossaux, faisant travailler H24 des entreprises nationales de sous-traitance, des partenaires étrangers, des consultants, et suivi au jour le jour par les pouvoirs publics, peine à avancer au tempo exigé. 

Preuve de cette mobilisation au plus haut sommet de l’Etat pour cette festivité qui engage l’image de l’Algérie en Méditerranée, la réunion consacrée aux préparatifs des Jeux Méditerranéens Oran-2022 organisée jeudi dernier et dirigée directement par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Hormis les rapports détaillés sur l’état d’avancement des préparatifs qui lui ont été remis pour la circonstance, le président avait écouté des exposés des différents secteurs concernés par l’organisation de cette manifestation prévue à Oran du 25 juin au 6 juillet. 

   Pour assurer le succès de cette manifestation sportive d’envergure internationale et la hisser à la hauteur de l’image et de la renommée de l’Algérie, il avait donné des instructions fermes et insisté sur le respect des délais fixés pour l’ouverture de ces JM dans les meilleures conditions possibles dans moins de trois semaines. 

   En réalité, les défis auxquels s’imposent les organisateurs de ces JM sont à la démesure des paris pris, des périls et des hostilités qui l’entourent. Une festivité de cette envergure soulève nécessairement des animosités, qui se transforment en actions de sous-sol et en menées invisibles. Réussir un tel pari, celui d’organiser en Méditerranée (l’espace géographique et touristique le plus important du monde et où la compétitivité pour la promotion de l’image à vendre est la plus coriace également), met en chasse beaucoup de parties hostiles, dont ceux à qui vous pensez le moins. 

Plusieurs indices ont indiqué que le plan de torpillage de ces Jeux existe bel et bien. On passera sur les défections, les renoncements de dernière minute et autres coups tordus, mais il faut s’appesantir sur  l’amplification de chaque élément pour en faire un scandale d’Etat. Il n’est que visionner les sites étrangers, les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, principalement YouTube, pour s’apercevoir que  les JM d’Oran sont mis sous la loupe étrangère et hostile depuis longtemps. Pourtant, le Comité international des jeux méditerranéens (CIJM) a livré un rapport élogieux sur les infrastructures sportives, aussi bien nouvelles que réhabilitées, dont s’est dotée Oran, estimant que « tout est construit sur la base des dernières technologies et des normes architecturales modernes ».

Les Jeux pointent déjà et l’Algérie n’aura pas le temps de crier au complot, car cela ne mènera ni ne compensera rien ; mais il serait plus judicieux et plus utile de maintenir le cap sur la finalisation de chaque projet dans les temps impartis, de faire preuve de bonne gouvernance et de  professionnalisme, et d’aboutir au bout du compte, à une organisation rigoureuse et réussie. Ce sera la réponse appropriée et cinglante, et qui n’aura pas besoin de plus de paroles ni encore moins de justificatifs. 

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