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Foire Internationale d’Alger: L’agroalimentaire en tête d’affiche

La 53e Foire internationale d’Alger (FIA) se veut, selon le commissaire de la FIA, Ali Farah, une édition hautement importante dans un contexte de crise mondiale, tant sur le plan de la représentativité que des potentialités offertes. Farah a également indiqué : l’agroalimentaire est le secteur le plus représenté dans cette foire, avec un nombre d’entreprises beaucoup plus important. 

S’exprimant hier sur les ondes de la radio nationale, Ali Farah, a expliqué : la FIA n’est pas qu’une vitrine pour faire connaître les potentialités de l’Algérie tant sur le plan productif que législatif : c’est surtout une plateforme de rencontres », ajoutant: «La FIA a pour rôle de mettre en valeur la production des entreprises algériennes et de faciliter les échanges et contacts entre opérateurs économiques, étrangers et nationaux».

La Foire d’Alger, selon Ali Farah, est une passerelle qui aide et accompagne les opérateurs nationaux à conquérir des parts de marché à l’international. Revenant sur l’édition qui a été inaugurée hier, l’invité de la radio, a souligné qu’«après trois ans de suspension, la FIA revient avec une édition marquée par le retour de deux participants phares, à savoir l’Égypte, absente depuis 2016, et les États-Unis comme invités d’honneur, avec une forte présence. Ces deux pays sont attirés par cette nouvelle dynamique de sceller des partenariats bénéfiques à l’aune d’un nouveau code des investissements favorable aux IDE».

Et grâce à cette manifestation, poursuit-il, l’Algérie est un espace de rencontres et d’échanges entre les opérateurs économiques étrangers et nationaux, des mises en relation d’affaires, des rencontres «B2B», des contrats qui vont être signés. «Les Égyptiens, par exemple, reviennent non seulement pour vendre leurs produits, mais aussi pour investir en Algérie», fait remarquer M. Farah, rappelant qu’en effet, le thème de cette édition est placé sous le signe «Pour un partenariat stratégique». En termes chiffrés, cette manifestation, précédée par le retour des Salons sectoriels en 2021, accueille, selon lui, 20 pays participant avec 187 entreprises. Cette participation a, ajoute-t-il, occasionné une augmentation de 31% par rapport à 2019 en termes de participation et 41% en termes d’espace d’exposition.

Évoquant le secteur le plus représenté, Ali Farah a cité l’agroalimentaire qui tient une place de choix, relevant qu’il s’agit d’un secteur en développement, encouragé par la dynamique agricole, avec 68 entreprises versées en grande partie dans l’exportation », tout en soulignant une importante participation du secteur privé par rapport au secteur public.

Le commissaire de la FIA a par ailleurs mis en exergue une certaine « agressivité » des opérateurs algériens en ce qui a trait à la qualité des produits qui « répondent aux standards internationaux», notamment dans les domaines du bâtiment, de la mécanique et de l’agroalimentaire. Et de préciser que les étrangers priorisent trois secteurs ciblés – pour vendre ou investir : l’agroalimentaire, le BTP et les services. «Notre mission est de promouvoir le produit algérien de par l’organisation de ces événements à caractère économique et de faciliter les contacts entre les différents opérateurs économiques», a-t-il rappelé.

Ali Farah estime que notre souveraineté hydrique, sanitaire et alimentaire est bien représentée via un nombre d’entreprises déjà projetées sur l’exportation. Le souci aujourd’hui, selon lui, est de penser à « exporter nos Salons sectoriels à l’étranger pour exposer les potentialités de l’Algérie», citant, à titre d’exemple, la signature d’un contrat avec le Centre international du Sénégal pour l’échange d’expériences.

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