L’Algérie s’est engagée sérieusement dans la réalisation des 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’agenda 2030 de l’Organisation des Nations unies (ONU). Couvrant l’ensemble des enjeux liés au développement durable tels que l’éducation, la paix, la biodiversité, l’énergie, l’eau, la pauvreté, l’agriculture, l’industrie, l’innovation, l’égalité des sexes, la prospérité économique… etc.
Cet agenda est mis en œuvre correctement par l’Algérie à différents niveaux aussi bien national que local. Son classement au premier rang, au niveau africain et arabe pour l’année 2022, en matière de mise en œuvre de cet agenda, elle ne l’a pas volé. Elle le mérite amplement. Que ce soit dans le domaine de l’élimination de la pauvreté, de la garantie de la sécurité alimentaire, de l’accès à l’eau et à l’assainissement, de la réalisation de l’égalité des sexes, de l’accès aux soins et à l’éducation, de la promotion de la croissance économique, etc, l’Algérie a réalisé ces dernières années des pas de géant que nul, même ces ennemis ne peuvent contester.
Malgré les défis actuels imposés par la grande réinitialisation du monde annoncée depuis juin 2020 par le Forum de Davos et enclenchée à grande échelle depuis le début de la guerre russo-ukrainienne en février 2022, l’Algérie arrive quand même à tirer son épingle du jeu. Outre d’avoir globalement bien géré la crise sanitaire du Covid-19 et les chocs provoqués par les dommages économiques que celle-ci a induits, l’Algérie a réussi, malgré les tentatives des barons de la pénurie d’affamer le peuple, à mettre le pays à l’abri de l’ouragan de la famine déchaîné par le conflit ukrainien.
Alors que les défis internationaux sont multiples, que les blocages et les résistances internes au changement sont diffus, l’Algérie met fermement le cap sur son développement durable. Les nombreux projets lancés ces deux dernières années rien que dans le secteur de l’agriculture, et dans ceux des start-up, des ressources en eau, et des énergies renouvelables montrent que l’Algérie est bien décidée à faire sa mue et à concrétiser l’intégralité des objectifs de développement durable tracés par la communauté internationale. Ceci dit, cela ne veut nullement dire que tout est rose et qu’il n y a pas d’insuffisances et de carences à signaler, au contraire ! Les progrès réalisés par l’Algérie dans certains domaines comme celui de l’éducation, de l’élimination de la faim, ne cachent en rien les retards accusés dans d’autres, comme celui du plein emploi productif et du travail décent pour tous. Aussi, le pays est-il appelé à maintenir la cadence dans les domaines où il a réalisé de très bons résultats, et à doubler d’efforts dans les domaines où il patine encore, comme celui de l’emploi.