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Alger

Rachad, la mort subite…

La télévision publique a diffusé hier, la cinquième partie des aveux du militaire en fuite, Mohamed Azzouz Benhalima. Nous avons déjà eu, pendant les quatre précédentes parties, à des révélations choc sur le mode de fonctionnement des réseaux Rachad et ses affiliés, la collecte de l’information « utile », la collecte d’argent, la propagande antinationale, la volonté de créer des zones de turbulences à l’interne, mais aussi les dissensions, les luttes intestines et les tiraillements, peu visibles de l’extérieur. 

A chaque nouvelle partie, on en apprend un peu plus sur les réseaux Rachad, les filets Zitout, le fonctionnement de la communauté à l’étranger, dont certains sont utilisés par des officines du renseignement occidental pour soutirer des informations, diffuser des fake news anti-algériennes ou créer des zones de tensions dans les capitales occidentales.

   La face cachée de l’opposition à l’étranger, c’est également ces réseaux de sous-fifres utilisés et manipulés, retournés contre leurs propres intérêts et ceux de la communauté nationale. Des agents mis sur table, clavier et souris en main, pour propager les fake news et cibler des institutions pour des objectifs précis. 

 Benhalima a pu, pendant un temps très court, pourtant, intégrer le circuit Rachad et connaître les dessous. Évidemment, il ne s’agit pas d’un gros poisson, mais sa proximité avec Zitout et ses aides de camp, lui permettait de connaître des choses que les responsables de Rachad paieraient cher pour ne pas être divulguées ou étalées sur la place publique. 

 Rachad fonctionnait sur le mode des loges initiatiques. La mettre sous la lumière c’est déjà la couper de ses relais occultes et la condamner à une mort immédiate…

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