Intervenant devant le congrès de la jeunesse sahraouie, le président de la République sahraouie, Brahim Ghali a estimé que le « silence suspect de l’ONU et l’intransigeance marocaine ont contribué à fracasser le cessez-le-feu », relevant que « Ces dernières années, nous avons assisté à une grave déviation dans le processus de règlement pacifique du conflit maroco-sahraoui, auquel des parties bien connues au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU ont contribué, encouragé et continuent à soutenir la politique d’obstruction systématique de l’État agresseur marocain ».
M. Ghali a condamné « la politique expansionniste coloniale agressive, telle que la répression, l’état de siège, le pillage des ressources naturelles et l’organisation d’activités et d’événements illégaux, qu’ils soient politiques, économiques, culturels, sportifs ou autres, dans le territoire occupé du Sahara Occidental ».
Et, de poursuivre : La reprise de la lutte armée a été une « réponse légitime, imposée à notre peuple pour faire face à ces évolutions dangereuses », elle s’est manifestée par un soulèvement populaire massif, avec la participation de tous les groupes et composantes de la société, « en particulier les jeunes et les étudiants, qui se sont précipités pour rejoindre les rangs de l’Armée de libération du peuple sahraoui ».
L’Organisation des Etudiants Sahraouis (UESARIO), a toujours été « au rendez-vous de l’histoire » par la participation des étudiants sahraouis dans la bataille de libération nationale, constituant ainsi « une source de fierté et de distinction pour les Sahraouis », à travers les plus belles leçons de héroïsme et de sacrifice », a souligné le Président de la République dans son allocution, prenant comme exemples ceux des leaders Sidi Brahim Basiri et El Ouali Mustapha Sayed, tombés au champ d’honneur à la fleur de leur âge .
