Les actes d’animosité se suivent et se ressemblent de la part du Maroc envers son voisin de l’est, et pis encore, envers tout le voisinage. La Mauritanie n’a pas été épargnée par le déversement d’hostilité du cheikh incendiaire.
La normalisation avec Israël avait déjà entamé une grande (et dernière) partie du crédit du royaume vis-à-vis de la communauté arabo-musulmane, très sourcilleuse concernant la question palestinienne, comme l’occupation des terres sahraouies avait auparavant entamé le crédit du Maroc vis-à-vis des Africains, très regardant sur la question coloniale.
Mais qu’est-ce qui pousse le Maroc à commettre chaque fois un casus belli qui ne lui règle pas ses affaires ? Les mérites de l’histoire c’est de nous informer qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil de dieu. Savez-vous comment a disparu la dynastie mérinide du Maroc ? Par la faute des juifs Aaron et Saül, deux ministres qui avaient les pleins pouvoirs du royaume, et de Hussein Yahuda, qui avait en charge la police du royaume mérinide (l’équivalent du renseignement actuel).
Ces trois juifs avaient totalement mis le souverain mérinide Abdelhaq dans la poche et menaient les affaires du Maroc à sa perte (et à leur profit). Résultat des courses, le peuple se souleva, destitua le souverain, mit fon à la dynastie mérinide et en chassa tous les juifs. C’est ainsi qu’avait alors débuté la dynastie des Ouatasside.
Le scénario ne ressemble-t-il pas à ce qui se passe aujourd’hui ? A quelques détails près, on dirait que l’histoire se répète ; « history repeating », aurait chanté Shirley Bassey en son temps. Ce qui nous ramène à notre question, celle de savoir ce qui pousse le Maroc à commettre tous ces actes de casus belli qui le desservent, tout en précipitant sa perte.
On le voit clairement dans l’agitation interne, contre la malvie, contre la normalisation, pour la Palestine, contre Akhannouch, un parti d’obédience gauchiste qui appelle à mettre fin au régime du Makhzen, etc., toutes des actions populaires menées afin d’aboutir à la chute du système actuel. Au point où des experts en géopolitique ont posé la question de savoir si les monarchies actuelles avaient de l’avenir où est-ce c’est le moment pour elles de céder à des systèmes démocratiques et non plus de droit divin