Le président directeur général du Groupe Sonatrach, Toufik Hekkar a effectué une visite de travail et d’inspection à la wilaya de Bejaïa pour s’enquérir du fonctionnement des installations du groupe, indique un communiqué de la compagnie pétrolière nationale.
M. Hekkar était accompagné lors de cette visite de cadres dirigeants de l’activité transport par canalisation (TRC), et des départements ressources humaines, marketing et de la Société de gestion et d’exploitation des terminaux marins à hydrocarbures (STH), a précisé le communiqué.
Le PDG de Sonatrach s’est rendu à l’entame de sa visite au terminal de chargement du pétrole brut au niveau du port de Béjaïa qui a vu des travaux de réaménagement, ce qui permettra de « faciliter le chargement des tankers transportant le pétrole brut dédié à l’exportation, dans les meilleures conditions et selon les normes internationales de sécurité ».
Il a visité, ensuite, le terminal arrivée OB1 où il a inspecté le projet de rénovation de ce pipeline, le plus ancien en Algérie construit en 1959, selon le document qui souligne qu' »il a été entièrement rénové au niveau du tronçon M’sila-Bejaia sur une distance de 176 km ». Pour Sonatrach, la rénovation de ce pipeline « est un important acquis », car permettant de transporter les hydrocarbures de manière « fiable et sûre », lit-on encore dans le communiqué.
Le PDG a également échangé avec les cadres de la direction régionale de l’activité transport par canalisation et écouté les préoccupations des travailleurs qui seront prises en charge dans le cadre du projet de modernisation des ressources humaines devant être lancé avant la fin de l’année », a-t-on ajouté.
A cette occasion, M. Hekkar a émis des instructions à l’effet de booster la performance, rappelant « l’importance des installations pour le groupe qui contribuent à renforcer ses capacités en termes de distribution et de commercialisation ». « La stratégie du Groupe vise à assurer des issues sûres pour la chaîne de production, garantissant ainsi la sécurité lors de la réalisation des engagements contractuels », a mis en avant M. Hekkar.
L’Algérie va-t-elle augmenter les livraisons de gaz vers la France de 50%?
L’Algérie envisage d’accroître ses livraisons de gaz à destination de la France, alors que se profile le risque d’un hiver tendu sur la question en raison du conflit en Ukraine. C’est ce qu’a rapporté dimanche le média français Europe1.
Selon les informations d’Europe 1, reprises par le site Algérie Eco, l’Algérie pourrait bien augmenter ses livraisons de gaz à destination de l’Hexagone à hauteur de 50%. Aucun accord n’a encore été signé à l’issue de la visite d’Emmanuel Macron.
À ce stade, il s’agit d’un engagement oral du côté d’Alger d’où l’absence de confirmation officielle. Des échanges doivent avoir lieu dans les prochaines heures entre Engie et l’Algérie, pour confirmer cet engagement à la hausse et déterminer le volume de cette augmentation, selon la même source. Lors de sa visite en Algérie, Emmanuel Macron a démenti que la France soit « allée à Canossa » pour quémander du gaz à l’Algérie.
« La France dépend peu du gaz dans son mix énergétique, à peu près 20%, et dans cet ensemble, l’Algérie représente 8 à 9%, on n’est pas dans une dynamique où le gaz algérien pourrait changer la donne ».
Même si la question énergétique n’était pas à officiellement à l’ordre du jour du déplacement du président français, Catherine MacGregor, la patronne d’Engie était bien présente et a pu rencontrer le ministre algérien de l’Énergie et des mines ainsi que le patron de Sonatrach.
La France emboîte le pas à l’Italie qui a signé un nouvel accord d’importation de gaz avec l’Algérie. La France fait tout pour diversifier ses sources d’approvisionnement craignant un arrêt total des livraisons russes.