Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a déclaré hier, qu’il souhaitait effectuer une visite en Algérie. C’est un vœu clairement exprimé à un moment où différents pays européens se bousculent pour s’approvisionner et faire face au manque en gaz.
Sanchez a affiché sa volonté de visiter l’Algérie, lors d’un point de presse donné conjointement avec le chancelier allemand, Olaf Schulz, après avoir assisté en tant qu’invité à une réunion de l’autorité exécutive allemande sur la stratégie de sécurité et d’autres questions telles que la garantie de l’approvisionnement énergétique.
C’est une Europe fragilisée par la guerre en Ukraine qui doit faire face aux rigueurs de l’hiver qui pointe. La Russie a déclaré en début de semaine qu’elle allait réduire encore l’approvisionnement de la France en gaz russe, jetant Paris dans une profonde incertitude.
Après le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre italien, Mario Draghi, qui s’étaient récemment rendus en Algérie, des journalistes ont demandé à Sanchez et Schulz s’ils prévoyaient de le faire. « Je dirai que j’aimerais être cette personne qui va en Algérie », a répondu Sanchez.
C’est un souhait informel, dit lors d’une réunion à l’étranger, mais il exprime la volonté de Madrid de dépasser les clivages qui risque de faire passer aux Espagnols un hiver périlleux.