Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé une invitation officielle au roi du Maroc, Mohammed VI, pour prendre part aux travaux du prochain Sommet arabe, prévu à Alger les 1 et 2 novembre.
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a été reçu hier, à Rabat par le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita.
La presse marocaine, qui a fait ses unes hier, sur le sujet, affirme que le ministre de la Justice a remis au chef de la diplomatie marocaine un message écrit du président Tebboune invitant Mohammed VI au prochain Sommet arabe.
Pour l’Algérie, l’invitation du Maroc était dans le programme depuis longtemps ; restait juste à raccorder des points d’ordre protocolaires pour faire le geste, somme toute, naturel, puisque l’objectif affiché d’Alger, à travers ce Sommet d’importance, était de réunir toutes les forces de la nation arabe, dans un contexte géopolitique hostile, mobiliser les Etats et faire en sorte d’agir en bloc monolithique compact et soudé, et non plus déchiré et désuni, comme ce fut le cas dans un passé récent.
Comme l’a affirmé le chef de la diplomatie algérienne à la tribune de l’ONU, lundi, l’Algérie se met au service de la paix de par ses actions diplomatiques pesantes. Ce qui implique de mettre de côté les dossiers qui fâchent pour le moment.
Cohésion et consensus, tels sont les deux maîtres mots d’Alger pour ce Sommet. C4est d’ailleurs la conviction de la Secrétaire générale adjointe et chef du département des affaires sociales de la Ligue arabe, Haïfa Abu Ghazaleh, qui avait déclaré récemment, que le sommet arabe prévu, début novembre prochain à Alger, sera un « sommet de consensus arabe ».
Sommet capital pour la nation arabe s’il en fut, il sera certainement générateur de décisions politiques imposantes. Pour l’Algérie tout est fin prêt. Alger est prête à accueillir, début novembre, le prochain Sommet arabe, faisant part de sa grande satisfaction du niveau d’adhésion exprimé par les Etats arabes, en vue de contribuer à la réussite de ce rendez-vous à l’ombre d’une conjoncture internationale sensible.
Pour Alger, voilà le temps venu de ressusciter l’esprit de solidarité arabe et de se tourner vers les objectifs suprêmes pour lesquels la Ligue arabe a été fondée, une maison qui rassemble tous les Arabes, un bouclier pour défendre les causes arabes justes et un espace de coordination permettant de dessiner les contours de la voie menant vers un avenir prometteur à la faveur de l’unité et de la cohésion.