Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, présidé, hier, une réunion du Conseil des ministres consacrée au projet de loi de finances 2023, au projet de loi relatif à la répression de l’infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvements de capitaux de et vers l’étranger, et à des exposés relatifs aux secteurs de l’Enseignement supérieur, de l’Agriculture, des Transports, et des Travaux publics.
Après avoir donné la parole au Premier Ministre, pour présenter l’activité du gouvernement au cours des deux dernières semaines, le Président a donné les ordres, instructions et directives suivants :
Concernant le projet de loi de finances 2023 :
-Report de la discussion du projet de loi de Finances et sa programmation en Conseil spécial, la semaine prochaine.
-Concernant la répression des violations de la législation et de la réglementation relatives aux échanges et mouvements de capitaux à destination et en provenance de l’étranger, revoir les textes du projet de loi selon les orientations suivantes :
– La nécessité de la vigilance, par tous les moyens, pour préserver l’argent du peuple et le protéger de toute forme de corruption.
Le président a souligné que nuire à l’économie nationale n’est pas un délit, mais plutôt un crime qui ne tolère pas, et que la violation des lois sur les changes et la circulation des capitaux est également un crime qui nuit aux intérêts du pays et nécessite l’imposition de la peines les plus sévères.
Concernant le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique :
– Le Président a salué la tendance de l’Algérie à promouvoir les études supérieures et la formation dans le domaine de la science et de la technologie.
– Il a ordonné d’œuvrer à relever plus que le pourcentage d’orientation vers les spécialisations dans les domaines des sciences, des mathématiques et de la technologie, avec la nécessité de réformer en profondeur le système d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et de moderniser les services universitaires.
-Accorder à l’université un rôle de premier plan en tant que locomotive de l’économie nationale, grâce à une flexibilité supplémentaire pour accéder à l’économie de la connaissance, et suivre le rythme des transformations économiques à travers le monde, afin que l’université contribue à créer de la richesse, en consacrant la concurrence et la liberté d’innovation et la créativité.
Concernant le secteur agricole :
-Permettre l’importation de matériel agricole de toute nature, et de ses pièces détachées, que ce soit pour des particuliers, ou par des entreprises.
-Importation de tracteurs agricoles, de moins de cinq ans, jusqu’à ce qu’un équilibre soit atteint entre la production nationale de tracteurs et ceux importés.
– Nécessité de faire passer l’agriculture du caractère social au caractère scientifique, selon une vision moderne, qui inclut la formation et la réhabilitation de la ressource humaine.
-Adopter de nouvelles techniques dans la construction d’entrepôts pour les cultures agricoles, afin d’accélérer le processus de construction, en particulier dans les États connus pour leur production abondante.
– Encourager la création de start-up et de micro-entreprises de pressoirs à huile et d’oléagineux, même s’il s’agit de répondre aux besoins du marché local.
Concernant le secteur des transports :
Modernisation du système de gestion portuaire, sur toute la côte, dans le but d’augmenter la capacité des différents types de navires.
– Mettre en place, dans les meilleurs délais, un régime spécial de protection sociale au profit des professionnels de la pêche maritime.