Depuis la fermeture du Fonds de promotion des arts, des techniques cinématographiques et de la littérature (FDATIC), plusieurs projets cinématographiques peine à trouver le financement nécessaire de la part du Fonds national pour le développement des arts, de la technique et de l’industrie du cinéma (Fdatic).
A cet effet, le ministère de la culture et des arts, a annoncé que 16 projets cinématographiques, recevront le règlement des tranches des projets cinématographiques restés suspendus depuis la fermeture du FDATIC.
« Après l’approbation du Ministère des finances de nous accorder la licence exceptionnelle pour cette opération, et afin d’informer les parties prenantes des derniers développements de ce dossier, le Ministère de la culture et des Arts annonce le règlement des parts de 16 projets de films d’une valeur totale de 63 744 400 DZD » annonce un communiqué du ministère de la culture.
Par ailleurs, le ministère informe les propriétaires des nouveaux projets cinématographiques ayant bénéficié du premier volet de l’aide, qui compte 57 projets, « de compléter les tranches restantes de la subvention accordée, en se rapprochant de la Direction du Développement et de la Promotion des Arts au Ministère afin de déposer les pièces justificatives de la réalisation des travaux, et ce avant le 15 novembre 2022 » indique la même source.
Le ministère affirme, dans ce cas, « les établissements cinématographiques qui ne se sont pas engagés à réaliser le projet dans les délais prévus par la convention conclue avec le Ministère de la Culture et des Arts, se verront sanctionné par des procédures administratives et recevront des avertissements selon les délais connus » lit on sur le même communique. Il ajoutera : « En cas de non réponse, des procédures judiciaires seront engagées pour récupérer ces subventions ».
Le ministère de la Culture et des Arts affirme, cependant la poursuite du soutien de l’Etat au cinéma à travers de nouveaux mécanismes qui dépendent du budget du programme, pour assurer plus de transparence dans l’octroi des subventions et un suivi plus efficace de l’avancement de la production cinématographique.