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A moins d’une semaine du Sommet arabe d’Alger: Totale adhésion des chefs d’États et évacuation des divergences

Malgré l’absence de Mohamed ben Salmane, une importante délégation est appelée à se substituer à l’homme fort du royaume saoudien. C’est dire également que Ryadh sera présente sous d’autres formes, au rendez-vous d’Alger. 

Les autres chefs d’États, tous, sans exception, seront bien présents à Alger, malgré mille et une tentatives de parasitage. 

Avec la réception, au Caire, du chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, par les présidents égyptien et palestinien, Abdelfettah Sissi et Mahmoud Abbès, ainsi que le propos élogieux du secrétaire général de la Ligue arabe, Abouel Gheit, de même que, plus récent, l’adhésion du Yémen, Bahreïn, Oman, en plus des pays amis, et la confirmation de participation d’institutions politiques internationales pesantes, rapproche plus encore l’imminence de la tenue du Somment arabe d’Alger, début novembre.

  Alger a fait un travail diplomatique de titans, proposant des choses par-ci, en excluant certains par-là, évacuant les dossiers qui fâchent ou qui risquent de diviser, laissant les portes ouvertes à tous, au dialogue constructif, faisant des concessions également pour rassembler, sans rigidité ni apriorismes contre-productifs. 

   On l’a vu, en dernier recours, il y eut évacuation du dossier syrien, lequel risquait de retarder la tenue du Sommet, compte tenue de certaines réticences à ce sujet ; et là, il y a lieu de préciser que Damas a fait preuve d’une grandeur d’esprit qui l’honore, d’autant qu’elle a souhaité que le sujet soit disqualifié pour avancer sur d’autres dossiers. 

  Alger se plie à une discipline de travail rigoureuse pour rassembler une Ligue arabe qui a brillé par le passé par ses divisions et ses contradictions. Le souhait des populations arabes, a affirmé Aboul Ghiet, est de voir ses dirigeants assis autour d’une même table, d’autant que le contexte géopolitique produit par la guerre en Ukraine, et qui tend à s’internationaliser, exige de la part de la communauté arabe de savoir être solidaire et se placer opportunément. Les incidences de cette guerre, qui n’a pas encore libéré toutes ses surprises, commande aux dirigeants arabes d’être plus soucieux d’un avenir qui sera hostile aux plus faibles et aux plus divisés.

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