La 31e session de l’organisation panarabe se tiendra à Alger les 1er et 2 novembre. Elle devrait concrétiser la réunification des rangs arabes, ou du moins, à en réduire le fossé, tout en consacrant la réconciliation des factions palestiniennes.
Le président Tebboune accueille les 1er et 2 novembre à Alger le Sommet de la Ligue arabe. La rencontre sera largement consacrée aux crises au Moyen-Orient. Le 13 octobre, quatorze factions palestiniennes dont le Fatah, le Hamas et le Jihad islamique, ont signé la Déclaration d’Alger. Elles s’engagent à organiser des élections d’ici un an. Une victoire diplomatique pour l’Algérie qui marque son grand retour sur la scène internationale, a rapporté l’Opinion.
Alger tient son premier grand succès diplomatique. Le 13 octobre au Palais des nations, le président Abdelmadjid Tebboune affichait un large sourire aux côtés des responsables des factions palestiniennes signataires de « la Déclaration d’Alger ».
Ces derniers ont exprimé leur gratitude et salué le rôle de l’Algérie dans le processus de réconciliation. L’appui à la cause palestinienne figurera au centre des discussions du sommet de la Ligue arabe, prévu les 1er et 2 novembre à Alger. L’organisation ne s’est plus réunie depuis trois ans en raison du conflit entre les pays du Golfe, aujourd’hui résolu, et de la crise sanitaire.
Le Sommet d’Alger se voulait un sommet pour la paix, pour la réconciliation et pour l’apaisement. Si certaines parties ont préféré regarder de loin passer les trains, dans une position qui a oscillé entre le désir de leadership et le retrait tactique pour se laisser des marges de manœuvres, bon, ce n’est pas la faute d’Alger, qui aura remué ciel et terre pour mettre tout le monde d’accord.
Le Sommet d’Alger se veut un sommet éminemment politique, dans un contexte de crise mondiale générée par une guerre en Europe qui menace de se généraliser. C’est un sommet du Front uni contre l’adversité et les périls multiformes, contre le fractionnement et la désintégration. Et malheur à ceux qui en doutent.
