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Objectif inscrit à « l’Agenda 2063 »: Faire de l’Afrique un continent uni, prospère et pacifique

L’Algérie fait partie des principaux concepteurs de l’agenda 2063. Elle veut renforcer sa présence en Afrique et contribuer à l’appui de l’intégration interafricaine

Des membres des deux chambres du Parlement algérien ont rencontré, jeudi dernier au siège du Conseil de la nation (Alger), des experts de la Commission de l’Union africaine (UA). Ces contacts s’inscrivent dans le cadre des concertations nationales sur la mise en œuvre de l’agenda 2063 de l’UA.

A cette occasion, les parlementaires algériens ont mis en relief les étapes franchies par l’Algérie dans la réalisation des objectifs inscrits dans l’agenda 2063 de l’UA. Les échanges de vue entre les experts de l’UA devraient permettre d’évaluer le plan de mise en œuvre de la première décennie de l’agenda et de formuler des propositions sur les priorités de la deuxième décennie.

L’Union africaine a décidé de hâter la mise en place de son second Plan décennal de l’agenda 2063 qui prévoit de privilégier trois objectifs majeurs : la construction de routes et d’infrastructures de communication, l’augmentation de la production agricole et la transition énergétique. Il s’agit donc d’assurer une plus grande connectivité physique du continent par la construction de routes et d’autres infrastructures de communication, d’établir les conditions d’une production agricole continentale suffisante pour réduire les importations de denrées alimentaires et de renforcer les capacités techniques pour que la transition énergétique puisse réussir.

Pour atteindre ces objectifs, les pays africains sont invités à mobiliser toutes les ressources intellectuelles, financières et matérielles. Concernant la mise en œuvre de ces objectifs, l’Algérie a déployé des efforts qui commencent à donner leurs fruits puisqu’en l’espace de quelques années le pays est passé du statut d’importateurs de médicaments à celui d’exportateur.

Un statut qui lui permettra d’apporter son expérience et son expertise dans l’industrie pharmaceutique africaine et à l’Agence africaine du médicament qui devra voir le jour prochainement. Les Algériens sont également moins dépendants de l’extérieur en matière de produits agricoles qu’il y a une vingtaine d’années.

Sur le plan infrastructures, il y a lieu de citer le projet de la Transsaharienne Alger-Lagos (Nigeria) appuyée par le gazoduc et la liaison en fibre optiqueou encore les mégas infrastructures, dont les ports de Djen-Djen et d’El Hamdania (Cherchell). Des projets qui permettront, inéluctablement, de développer l’infrastructure continentale, d’augmenter les capacités logistiques et d’encourager le commerce interrégional en Afrique. D’autres objectifs ont été atteints par l’Algérie comme la mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF).

C’est dire que l’Algérie, étant l’un des pays principaux concepteurs de l’agenda 2063, est décidé à renforcer son orientation africaine et contribuer à l’appui de l’intégration interafricaine et des efforts de développement dans les pays africain. L’Agenda 2063 se définit comme un plan d’action destiné à faire de l’Afrique, tout au long des cinquante prochaines années, un continent uni, prospère et pacifique.

Unité, prospérité économique et paix durable sont, dans l’esprit des promoteurs de l’Agenda 2063, étroitement liées. Il s’agit de créer les conditions d’une croissance forte, dont les fruits devront être partagés par tous, et d’œuvrer sans cesse, afin de préserver l’unité du continent, sa stabilité politique et sa sécurité en favorisant le dialogue entre les Etats et les peuples.

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