Enseignant en sciences politiques et relations internationales, Oussama Bouchemakh livre épisodiquement pour la presse nationale et internationale des analyses pertinentes. Sur le Sommet arabe d’Alger, l’Express lui tend le micro. Ecoutons-le :
« Le mouvement diplomatique algérien a travaillé pour ce sommet arabe dans trois directions :
« Première tendance : la nécessité de la présence des dirigeants arabes pour que ce soit un sommet de propositions et d’actions, et pas seulement une présence formelle, après le report du sommet de mars dernier.
« La deuxième tendance consiste à résoudre les questions litigieuses et à se concentrer davantage sur ce qui unit les Arabes, en évitant ce qui les divise, y compris les différences interdépendantes, et en établissant un cadre pour résoudre ces différences.
« La troisième tendance : les répercussions de la guerre russo-ukrainienne et ses répercussions sur le système international, car le monde arabe est l’un des piliers régionaux qui sera fortement affecté par les transformations internationales en termes (d’acteurs, de facteurs, d’opérations et de secteurs)
« Ce qui la fait sortir des cercles du danger, c’est-à-dire une étape de traitement sécuritaire qui peut être contenue dans la notion de menace, qui est la région hors de contrôle.
« C’est pourquoi le discours du ministre algérien des Affaires étrangères, M. Ramtane Lamamra, est venu que les transformations internationales se répercuteront sur la sécurité régionale arabe en l’absence du projet, qu’il s’agit d’une menace existentielle…
« Ainsi, les dirigeants politiques algériens ont souligné la nécessité d’unir les Arabes, et pourquoi pas d’opérer une révolution dans les affaires arabes en choisissant la date symbolique du 1er novembre pour la convocation du sommet ».