Le Sommet arabe d’Alger s’est ouvert hier avec la présence remarquée de plusieurs chefs d’États arabes.
En effet, le Sommet a été rehaussé par la présence de chefs d’États et de responsables politiques de haut rang, qui ont continué d’affluer vers Alger pour participer aux travaux du 31e Sommet de la Ligue arabe les 1er et 2 novembre.
Un Sommet d’une importance capitale pour la nation rehaussé par la venue hier, entre autres personnalités éminentes et invités de marque, des présidents égyptien et tunisien, Abdel Fattah al Sissi et Kaïs Saïed, l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, le prince saoudien Fayçal Ben Farhan, une forte délégation émiratie, le président en exercice du Mouvement des pays Non-Alignés, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, le président sénégalais, Macky Sall, invité d’honneur de la 31ème session du Sommet arabe, ainsi que le secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
A noter que le président de Russie, Vladimir Poutine, a adressé un message aux participants au Sommet arabe d’Alger.
Au total, ils sont seize dirigeants arabes au total, dont le président Abdelmadjid Tebboune –président du Sommet- qui participeront aux côtés des responsables de deuxième rang, en l’occurrence chefs de gouvernement et ministres des affaires étrangères au sommet arabe qu’abrite l’Algérie.
Les travaux de la 31e session du Sommet arabe qui se déroule sous le signe de l’ « unification des rangs arabes » ont débuté hier, au Centre international des Conférences (CIC) a Alger, coïncidant avec la célébration du 68e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954.
Le Sommet d’Alger qui se fixe l’objectif de parvenir a un consensus sur plusieurs dossiers et défis auxquels est confrontée la nation arabe, ambitionne d’impulser une nouvelle dynamique a l’action arabe commune, notamment en ce qui concerne plusieurs dossiers, notamment la cause palestinienne qui occupe une place centrale a l’ordre du jour de cette session.
Le Sommet qui s’étalera sur deux jours, a été précédé par la réunion des ministres des Affaires étrangères au cours de laquelle l’Algérie a pris la présidence du sommet.
Il ressort que les participants à cette réunion fondent de grands espoirs pour que le rendez-vous d’Alger marque un tournant décisif dans la relance de l’action arabe commune.
Au cours de la réunion préparatoire, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale a l’étranger, Ramtane Lamamra, a indiqué que l’Algérie « fonde beaucoup d’espoir sur la contribution de tout un chacun pour amorcer un nouveau départ a l’action arabe commune suivant une démarche qui puisse transcender les approches traditionnelles pour répondre aux exigences du présent. »
Face a ces développements, Lamamra a appelé à l’impératif de « multiplier les efforts en agissant dans le cadre d’un groupe cohérent et unifié tenant en ligne de compte le principe de l’unité du destin”, faisant observer que les développements intervenus dans le monde “ne doivent pas détourner notre attention des préoccupations de notre nation arabe. »