La presse étrangère a apprécié l’événement. Ainsi, le journal Le Monde, sous le titre « en Algérie, les dirigeants arabes tiennent leur premier sommet en trois ans », aborde largement l’évènement. Il écrit que « l’Algérie déploie une diplomatie de plus en plus offensive depuis l’arrivée au pouvoir du président Abdelmadjid Tebboune fin 2019 ( …), ajoutant que « les principales artères de la capitale ont été ornées de drapeaux des pays arabes et que des affiches souhaitant la bienvenue aux « frères arabes » ont été placardées sur d’énormes panneaux publicitaires ».
« La politique étrangère de l’Algérie est passée à l’offensive sur les plans régional, africain et arabe », estime Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam) à Genève, cité dans les colonnes du Monde.
De son côté Le Point souligne que « le président algérien Abdelmadjid Tebboune s’efforce de redonner de la visibilité à son pays sur la scène diplomatique internationale », ajoutant : « Il n’y a qu’à observer le soin porté aux préparatifs, que ce soit sur le plan des réunions préparatoires entre ministres arabes des Affaires étrangères, ou avec les nombreuses places et artères de la ville agrémentées pour l’occasion.
Et cela commence par les drapeaux des 22 pays de la Ligue arabe qui flottent désormais côte à côte sur le front de mer et les grands boulevards de la capitale ».
Le journal Libération écrit que « plusieurs grands sujets sont à l’ordre du jour de l’événement ». Et de noter que « la question de la sécurité alimentaire, cette année, est l’une des priorités des 22 pays membres : la plupart sont extrêmement dépendants des importations de céréales, notamment de l’Ukraine, et font face à une inflation galopante depuis le début de la guerre ».
La publication ajoute par ailleurs : « à l’heure où certains pays membres ont normalisé leurs relations avec Israël (Emirats arabes unis, Bahreïn, Maroc, Soudan) dans le cadre d’une série d’accords négociés par Washington, les dirigeants arabes devront néanmoins se livrer à des contorsions diplomatiques dans la formulation des résolutions finales sur le conflit israélo-palestinien.
D’autant que l’Algérie, farouche soutien des Palestiniens, a parrainé mi-octobre un accord de réconciliation entre les factions palestiniennes (…) ». Le journal tunisien, African Manager rapporte que « le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Othman Jerandi, s’est entretenu avec son homologue algérien Ramtane Lamamra, en marge de sa participation à la réunion du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, en prévision du Sommet arabe ».
Il ajoute que « l’entretien a été l’occasion de souligner la volonté commune des deux chefs d’Etat de hisser à des paliers supérieurs les relations de partenariat entre les deux pays ». Et de relever que « les deux ministres ont échangé les vues sur des questions d’intérêt commun dont les développements survenus aux niveaux arabe, régional et international ». African Manager a noté que la « Tunisie remettra à l’Algérie le flambeau de la présidence du Sommet arabe avant le démarrage des travaux ».