Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, s’attend à une amélioration des revenus du pays issus des hydrocarbures, qui devraient dépasser les 50 milliards de dollars, soit une hausse de 45% par rapport à l’exercice 2021.
Arkab a souligné lors d’une présentation faite hier devant la commission des finances et du budget de l’APN qu’au vu des réalisations enregistrées jusqu’en septembre 2022, nous prévoyons d’ici la fin de l’année en cours une augmentation de 2% de la production primaire d’hydrocarbures, et une amélioration de la situation du pays”.
Il a ajouté : Les revenus des hydrocarbures devraient dépasser les 50 milliards de dollars, soit une augmentation de 45% par rapport aux réalisations de 2021, ainsi que la fiscalité pétrolière, qui pourrait dépasser les niveaux enregistrés dans les années antérieures à 2014, qui s’élevaient à 4000 milliards de dinars par an.
Par ailleurs, il a déclaré que” les exportations hors hydrocarbures enregistreront également une hausse de plus de 40% par rapport aux réalisations de 2021, portées principalement par la hausse des exportations de matériaux miniers et de produits pétrochimiques.”
Concernant les investissements dans le secteur de l’énergie et des mines, le ministre a confirmé qu’”un montant de 3,6 milliards de dollars a été alloué au cours du premier trimestre de 2022, une augmentation de 8% par rapport aux investissements de la même période en 2021.”
Quant à l’emploi dans le secteur, le nombre de travailleurs, selon Arkab, il a augmenté de plus de 7 500 fin septembre 2022, pour atteindre plus de 307 000 travailleurs.
Ces revenus pétroliers donnent une bouffée d’oxygène au pays, dans une conjoncture difficile. C’est la reprise des cours du pétrole qui a engendré des retombées. Mais, le pays ne pourra pas compter indéfiniment sur ses hydrocarbures. Aussi, il y a nécessité de diversifier l’économie algérienne pour diminuer sa dépendance aux hydrocarbures.
Cela revêt un caractère d’urgence depuis que le cours du pétrole a commencé à chuter de façon spectaculaire, en 2014. Les nouvelles réalités financières ne permettent plus de maintenir le niveau élevé de dépenses publiques des dix dernières années, qui vide rapidement les caisses de l’État et augmente le déficit.
Le pays est appelé à travailler davantage à la promotion du partenariat et l’investissement étranger direct. Il doit représenter la diversité du partenariat économique avec des entreprises connues et moins connues.
Cette diversité peut englober des entreprises activant dans le secteur de l’énergie, de l’agriculture, dans l’alimentaire et la boisson…. Les entreprises étrangères peuvent jouer un rôle important dans la réalisation des objectifs de la diversification de l’économie nationale.