La Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption participe du 7 au 11 novembre à Vienne aux réunions des groupes de travail de la Convention des Nations Unies contre la corruption sur le recouvrement d’avoir et l’examen des progrès accomplis dans l’exécution des clauses de la convention, a indiqué hier un communiqué rendu public par cette instance.
Il y est souligné que la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption participe avec une délégation, conduite par la présidente de l’instance Mme Salima Mousserati, aux réunions des groupes de travail de la Convention des Nations Unies contre la corruption sur le recouvrement d’avoir et l’examen des progrès accomplis dans l’exécution des clauses de la convention, et à la réunion des experts pour le renforcement de la coopération internationale.
Ces réunions verront également la participation par visioconférence de cadres de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption.
La corruption est un fléau, une maladie pernicieuse qui a porté des préjudices incalculables au moral et au tissu économique de la société. La corruption étant reconnue mondialement comme un fléau, la plupart des pays, et l’Algérie en fait partie, ont développé diverses stratégies pour y faire échec.
Quel lien y a-t-il entre corruption et gouvernance ? Dans une bonne gouvernance, il n’y a pas de place pour la corruption. La bonne gouvernance définit la manière de gouverner en fixant clairement les règles et les principes de la gestion d’une entreprise, d’une institution, ou d’un organisme ….
Le fléau de la corruption est mondial et ne dépend pas de la nature du régime politique, sauf que c’est plus spécifique aux États en difficultés économiques. L’absence d’une bonne gouvernance en termes de transparence, de responsabilité et de contrôle, laisse davantage le champ libre aux versements de pots de vins, à la dilapidation des deniers publics et abus de fonction.
La lutte contre la corruption passe donc par le renforcement des institutions permettant une gouvernance saine autorisant une meilleure croissance économique du pays. La gouvernance désigne aussi un mouvement de décentrement de la réflexion, de la prise de décision, et de l’évaluation, avec une multiplication des lieux et acteurs impliqués dans la décision ou la construction d’un projet. Les bonnes pratiques de gouvernance dictent que la gestion doit être accomplie par une organisation dont la compétence est reconnue.