Depuis 1970, en raison du dérèglement climatique, le risque de survenue de catastrophes naturelles extrêmes a été multiplié par cinq. Et malgré, les avertissements de nombreux scientifiques d’alors, ce n’est que récemment que la communauté internationale commence à se pencher sérieusement sur la question des changements climatiques. Les bilans des dégâts matériels et humains partout dans le monde liés aux catastrophes naturelles qui s’élevaient en milliards de dollars US et en milliers de vies humaines ne laissaient d’autres alternatives à la communauté internationale que de se mobiliser pour lutter contre le phénomène du changement climatique.
Le sommet de la terre de Rio de Janeiro en 1992 marque le début de cette lutte qui se fixera comme principaux objectifs d’atteindre la neutralité carbone et de contenir le réchauffement climatique en dessous de 2 °C. La 27e conférence de l’ONU (COP 27) sur le climat qui se déroule actuellement à Charm el-Cheikh en Égypte et qui s’étalera jusqu’au 18 de ce mois, tout en faisant le bilan et l’état d’avancement des engagements pris antérieurement en faveur de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique, réaffirme en outre la nécessité pour tous les état de redoubler d’efforts pour concrétiser le traité international sur le réchauffement climatique adopté en 2015 Paris (COP 21).
L’Algérie qui a pris part à cette COP 27 n’a jamais failli, dans ce cadre, à ses engagements nationaux et internationaux. Sa mobilisation à l’international en faveur du climat ainsi que ses initiatives locales ont toujours été saluées. L’Algérie n’a jamais lésiné sur les efforts ni sur les moyens pour limiter les impacts des changements climatiques. Le Plan national de climat et la loi relative à la lutte contre les risques majeurs adoptés par l’Algérie sont deux outils qui montrent l’importance accordée par notre pays à la problématique du climat et la prévention de ses impacts dévastateurs.
La relance du projet du barrage vert, l’engagement à réduire le gaz à effet de serre à l’horizon 2030, de 7% avec ses propres moyens et de 22% avec un soutien financier et technologique étranger sont suffisants pour comprendre que l’Algérie s’investit sérieusement dans la lutte contre les changements climatiques, même si elle fait partie des pays les moins pollueurs et les moins pollués du monde.
L’Algérie a ratifié tous les accords sur le climat et a adhéré à tous les processus de négociations sur les changements climatiques. Ayant intégré la dimension Climat au sein des différentes politiques publiques de développement, l’Algérie, il faut le dire, fait partie de ces rares pays qui respectent à la lettre ses engagements en faveur du climat.