Le contexte géopolitique international, marqué par la guerre en Ukraine, qui tend à s’internationaliser plus vite qu’on ne le pense, commande de prendre en ligne de compte à l’interne les transformations planétaires qui sont en train de se produire depuis le début de l’année.
Le prochain changement ministériel aura en tête les défis multiformes que pose la nouvelle architecture de la politique mondiale. Plus question d’avoir des gestionnaires qui ne font rien pour ne pas avoir à compter les fautes. C’est de proconsuls, de bâtisseurs qu’il s’agira désormais. Ceux qui avancent et font avancer le pays.
La décision est prise, et c’est de cette manière que le responsable devra procéder : avancer et faire avancer son champ d’action.
Pareil pour les walis, investis de prérogatives plus larges et d’un travail de terrain qu’il effectue au quotidien, tout en restant à l’écoute des experts, des élites comme du simple citoyen, qui a droit d’être reçu et de poser ses récriminations sur la table.
Les responsables locaux, ceux qui ont la charge des communes, ne dérogeront pas à la règle. Fini le temps des factotums et des palefreniers en attente de distribuer un petit budget pour en attendre le suivant. La collecte de la fiscalité communale, l’ingéniosité pour trouver pour sa commune des sources d’autofinancement et la promotion des espaces vendeurs et rentables de son espace géographique sont inscrits dans son cahier des charges.
Un maire c’est un présidentiable en puissance dans les démocraties occidentales, c’est-à-dire un politicien dans l’antichambre de la Présidence. C’est le nouveau mode de plébiscite qui est en train de se mettre en place. Le cahier des charges mis sur rails ne tolère d’ailleurs plus aux médiocres de suivre le train.
Voilà le futur Exécutif qui préfigure l’Algérie de demain. Compétence, probité et performance sont les trois critères d’évaluation. Les résultats ne s’en porteront que mieux.
