Des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont salué le contenu du projet de Loi de finances (PLF) 2023, estimant le projet de loi de finance 2023 consacre le caractère social de l’Etat et à la préservation du pouvoir d’achat, sans nouveaux impôts qui pèseraient sur le citoyen. Il existe dans le pays des besoins sociaux croissants. Et l’Etat alloue aux ministères des sommes d’argent considérables pour y faire face.
La satisfaction des besoins sociaux participe naturellement de la cohésion et de la stabilité des nations, de l’épanouissement individuel et de la prospérité collective des sociétés humaines. Mais, il manque toujours une perspective d’ensemble dans le domaine du social, car l’argent doit aller à celles et ceux qui en ont besoin, et non pas à des gens à l’aise matériellement.
Lors de la séance de l’après-midi consacrée au débat général du PLF 2023, qui s’est déroulée en présence du ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali et de membres du gouvernement, les députés ont mis l’accent sur la nécessité de consacrer un nouveau mode de gouvernance de la finance publique « basé sur des objectifs et des programmes et non pas sur des moyens ».
Dans ce cadre, le représentant Ali Rabidj du parti Front de libération nationale (FLN) a salué la non introduction par le gouvernement, à travers ce projet de loi, de nouveaux impôts, soulignant qu’il prévoit également une revalorisation des salaires et de l’allocation chômage, tout en préservant les équilibres financiers. Dans ce sens, il a salué « la volonté politique de réduire la charge fiscale sur les familles et les startups ».
Le député Bachir Bahri (Indépendants) a estimé, de son côté, que le gouvernement poursuivait sa politique sociale « judicieuse », en dépit de la conjoncture mondiale actuelle. Le député Madjed Cherrid, du même groupe parlementaire, a précisé que « les revalorisations des salaires et de l’allocation chômage consacrent le caractère social de l’État, saluant les décisions prises par le président de la République dans ce sens ».
Pour sa part, le député Hicham Benheddad (MSP) a salué le fait que le PLF ne prévoyait pas de nouveaux impôts et consacre plus de « 47% du budget de fonctionnement à la revalorisation des salaires ». Mettant en avant la stabilité fiscale favorable à l’attrait des investissements étrangers, le député a rappelé que le Gouvernement s’orientait vers la gestion sur la base des objectifs, ce qui renforce le contrôle parlementaire sur la réalisation des différents projets et programmes arrêtés.
Intervenant à l’occasion, le député du FLN, Benyattou Salem a dit que pour la première fois, le PLF est élaboré sur la base de la loi organique 18-15 relative aux lois des finances. Le PLF 2023 consacre « un nouveau mode de gouvernance financière publique basé sur le budget des programmes et des objectifs », a-t-il encore dit.
Pour le député Meftah Hassan (RND), le PLF favorise la relance économique et la préservation du caractère social de l’État selon un nouveau mode de gouvernance financière.
Le projet de loi des finances (PLF 2023) a été présenté par le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali, lors d’une plénière présidée par Brahim Boughali, président de l’APN, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar et plusieurs membres du gouvernement.
L’examen du PLF 2023 se poursuivra mercredi et jeudi matin avant la réponse du représentant du Gouvernement aux préoccupations des députés prévue jeudi après-midi. Le projet de loi en question sera soumis au vote mardi prochain.