Les voitures à diesel ont été disqualifiées du cahier des charges qui a fixé de nouvelles règles pour l’importation et la construction de véhicules.
En effet, parmi les nouvelles conditions arrêtées une mesure inédite : l’interdiction d’importer ou de fabriquer localement des véhicules roulant à ce carburant. Pourquoi?
La mesure a créé une polémique stérile parmi les gens intéressés par l’importation d’une voiture diesel, sans connaitre ce qui se passe ailleurs dans le monde, car c’est là que se trouve les motifs de la disqualification.
En France, par exemple, pour contrer ce carburant, les zones à faibles émissions se déploient un peu partout dans les grandes villes. A Paris, elle s’applique depuis 2015 mais ne fait encore l’objet d’aucune verbalisation.
Dans le reste de l’Europe, l’acte de décès des véhicules neufs aux moteurs thermiques a été entériné pour 2035. Eurodéputés et États membres ont trouvé, le 27 octobre dernier, un accord sur cette réglementation emblématique pour les objectifs climatiques européens.
L’accord prévoit l’interdiction de facto des ventes de voitures et véhicules utilitaires légers neufs à essence et diesel, ainsi que des hybrides d’ici à 2035. Il s’agit du premier accord sur un texte du paquet climat européen sur les moteurs thermiques.
L’Algérie suivra le mouvement international qui se met en place année après année. L’Europe prend son temps pour interdire tout de suite, mais la France semble pressée d’y arriver.
Alors que le marché automobile algérien est composé de 61 % de véhicules dotés d’un moteur essence et de 39 % de véhicules roulant à ce carburant selon les statistiques de l’ONS de l’année 2019, le gasoil reste un carburant bon marché et son prix est moins élevé que celui de l’essence.
En déclin dans le monde, notamment en Europe, pour des raisons environnementales et sanitaires, le diesel périclite, et l’Algérie naturellement se tient à côté de cette tendance planétaire.
