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Alger

Des leçons à retenir

De lourdes peines pleuvent sur des anciens chefs du gouvernement, anciens ministres, anciens walis et autres responsables qui se croyaient, au temps de leur puissance, intouchables ! S’il y a une leçon que l’on peut tirer de ce qui advient à ces anciens hauts responsables, c’est bien celle-ci : Les méfaits sont comme les impôts, on finit toujours par les payer.

Cette triste fin de règne que ces « puissants d’hier » sont en train de vivre doit donner à réfléchir à ceux qui exercent aujourd’hui une quelconque responsabilité. Abuser de sa fonction, se laisser corrompre, dilapider les fonds publics, porter atteinte à l’économie nationale… ne mènent désormais, même tardivement, que derrière les barreaux.

Seul le respect strict de la loi et le travail bien fait peuvent permettre maintenant aux hauts responsables un départ en retraite honorable, sinon c’est les couloirs de la justice et les cellules sombres des prisons qui les attendent au tournant. Cette fin d’impunité a redonné, comme il fallait s’attendre, une certaine confiance aux citoyens qui commencent à croire que l’Algérie s’est enfin débarrassé de l’ancien système qui l’a sucé jusqu’à la moelle. 

Outre le jugement des anciens responsables, la traduction en justice ces derniers jours  pour faits de corruption de certains responsables qui continuent à verser dans les anciennes mauvaises habitudes indique clairement qu’aucune entorse à la loi et aucun fait de corruption ne seront dorénavant tolérés. 

Les pratiques qui ont conduit le pays à être classé parmi les plus corrompus du monde, ne seront plus de mise. Les responsables à tous les niveaux, sachant ce qui les attendent en cas de transgression de la loi, feront maintenant vivement attention à leurs faits et gestes. Il y a certes encore, des corrompus et des « enrichis illicitement » qui n’ont pas encore rendu des comptes, mais ça ne saurait tarder vu que la procédure est lancée et qu’elle ne s’arrêtera qu’une fois l’Algérie nettoyée de l’engeance corrompue. 

La lutte contre la corruption et le recouvrement des fonds pillés  font partie des engagements phares pris par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et ils sont en phase de concrétisation. L’année 2022 qui finit a été riche dans les actions de lutte contre l’argent sale et dans les procédures de saisie des biens des oligarques impliqués dans des affaires de corruption. 

Ce n’est qu’un début, l’année qui s’annonce apportera certainement un autre lot de bonnes nouvelles et imposera la bonne gouvernance comme seule conduite des affaires du pays. 

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- Advertisement -L'express quotidien du 11/12/2024

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