Les transferts enregistrés par la Banque mondiale concernent la diaspora maghrébine et africaine reflètent un rabougrissement des revenus.
A partir de la base de données de la Banque Mondiale, on peut supposer que les Algériens à l’étranger, tout comme d’ailleurs, les autres maghrébins et les sub-sahariens, n’ont pas envoyé assez d’argent vers leurs pays en 2022. Les transferts ont souffert d’une certaine fébrilité en Europe même.
En 2021, les transferts d’argent des migrants algériens vers le pays ont connu une légère hausse.
Les envois de fonds de la communauté algérienne établie à l’étranger s’étaient établi à 1,759 milliard de dollars, soit une de 3,5%, par rapport à l’année 2020, durant laquelle, la diaspora algérienne 1,7 milliard de dollars, selon la note d’information de la Banque mondiale publiée le 17 novembre 2021.
En 2022, on s’attendait à mieux, après la pandémie de 2020 et la difficile reprise de 2021.
La Banque mondiale a indiqué que « les pays en développement de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord devraient recevoir 63 milliards de dollars de remises migratoires en 2022, soit une progression de 2,5 % contre 10,5 % en 2021 ».
Le montant total des envois de fonds est estimé à 626 milliards de dollars, soit une augmentation de 5 % par rapport à l’année dernière.
Ce ralentissement est en partie lié à l’érosion des salaires réels dans la zone euro, même si la demande d’envois de fonds dans les pays d’origine a augmenté dans un contexte de détérioration des conditions de vie, notamment la sécheresse au Maghreb et les prix élevés du blé importé.