Il y a aujourd’hui propagation de la grippe saisonnière dans le pays. Le directeur général de l’Institut Pasteur, le Dr Fawzi derrar, confirme cela en expliquant qu’à l’instar d’autres pays du monde, la grippe saisonnière est dans un état de mutation qui fait grimper le nombre d’infections grippales saisonnières, qui se prépare à une saison hivernale, plus agressive que d’habitude.
Aussi, le premier responsable de l’Institut Pasteur invite la population à se faire vacciner, car c’est la meilleure protection contre de nombreuses complications de santé, en particulier les malades chroniques. Fawzi Derrar, relève que la grippe saisonnière a connu une grande propagation touchant tous les âges, y compris les enfants.
En faisant connaître qu’il était prévisible qu’après le déclin de la pandémie du Covid 19, qui a touché divers pays du monde, et après la levée des mesures préventives, prises par les gouvernements dans de nombreux pays, et la baisse de l’immunité de la population au cours des deux dernières années, en raison de la diminution significative de la prévalence de la grippe, il était très attendu que la saison grippale 2022-2023, soit plus difficile que les années précédentes, et que l’hiver de cette année soit plus agressif, que d’habitude, car l’immunité contre les virus saisonniers est très faible.
Surtout après les rapports mondiaux reçus régulièrement. Nous saurons également, qu’au cours des dernières semaines, il a été constaté une augmentation significative du nombre d’infections grippales précoces et prématurées, en Amérique et dans certains pays européens. Ainsi, il est attendu des complications graves de la grippe, fin décembre et janvier, qu’il faudra impérativement éviter les graves conséquences attendues.
De ce fait, il a été rapporté que les effets désastreux de la grippe saisonnière ont provoqué « plus de 5 millions d’hospitalisations et plus de 650 000 décès par an, selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé, mais avec l’expansion de la propagation du virus Corona, ces dernières années, le virus a complètement submergé le monde ».
Les virus respiratoires en général, en plus des mesures de quarantaine adoptées par divers pays du monde, qui étaient en vigueur dans une large mesure, sans parler des procédures du protocole de la santé, notamment l’imposition du port de masques et de la distanciation sociale.
Ainsi, le manque d’immunité en anticorps, dû à l’absence ou à la rareté de la propagation du virus, a provoqué une faible immunité en général, par rapport aux saisons d’avant 2020, notant que l’affaiblissement de l’immunité après la sortie progressive de la pandémie et après les changements survenus naturellement au virus l’ont fait se propager plus rapidement et plus tôt par rapport à la situation d’avant l’année 2020, mais l’abandon des restrictions et le retour des personnes à une activité normale, étaient certainement à l’origine de la propagation de la maladie.
Un virus se propage plus facilement entre les personnes, ce qui explique naturellement l’augmentation du nombre de cas de grippe au cours de la période récente. Cependant, le risque d’infection augmente chez les personnes à faible immunité et est accentué par plusieurs facteurs, principalement l’âge.
Car les personnes de plus de 65 ans et celles de moins de deux ans, sont plus susceptibles de développer des complications, et la grossesse est également un facteur de risque, car la femme enceinte a la possibilité qu’elle contracte la maladie. Par conséquent, recevoir le vaccin contre la grippe pendant la grossesse est important en raison de la protection qu’il garantit.
