Trois années depuis que Abdelmadjid Tebboune est élu à la magistrature suprême et l’on peut dire qu’en dépit des résistances des « restes » de l’ancienne oligarchie et des menées forcenées des néo-hirakistes, l’Algérie Nouvelle émerge doucement mais surement et est en passe de se débarrasser définitivement des logiques politiques, économiques, diplomatiques et sécuritaires antérieures qui l’ont transformé en vaste arène où se côtoient des prédateurs, des corrompus, des néocolonialistes des aventuriers politiques et des promoteurs de l’investissement spéculatifs de tous acabits.
C’est un constat qui ne souffre d’aucune équivoque, elle a échappé de justesse au scénario syrien auquel les marionnettistes de divers horizons la destinaient. Enfourchant la vague de la néo-hirakie animée et encadrée par des revanchards dont l’unique programme est de salir l’ANP et de réhabiliter les terroristes islamistes des années quatre vingt-dix, des marionnettistes de divers horizons, ouvertement ou en sourdine font tout pour entretenir la tension permanente en Algérie et l’empêcher de sortir de la situation d’instabilité où l’on voulait la maintenir indéfiniment.
L’organisation des élections présidentielles en décembre 2019 malgré leur diabolisation, la révision constitutionnelle et le parachèvement du processus du renouvellement institutionnel prouvent heureusement que les promoteurs du statu-quo et les instigateurs du chaos n’ont pas atteint leurs desseins. Malgré la crise sanitaire de la Covid-19 et ses retombées négatives sur l’économie nationale, malgré le conflit ukrainien et ses répercussions économiques et géopolitiques, l’Algérie durant ces trois dernières années a réussi à amortir tous les chocs.
Outre d’être parvenue à réaliser son équilibre financier, à préserver les acquis sociaux et à remporter le pari de la paix sociale, l’Algérie a réussi également à rétablir son prestige diplomatique d’antan. Même si, comme il faut en convenir, beaucoup reste à faire, que la partie n’est pas encore gagnée, la Nouvelle Algérie est en phase avancée de gestation et son avenir et plein de promesses.
Le président Tebboune tenant fermement le cap de l’immense chantier de réforme et de renouveau qu’il s’est fixé, a déjà honoré un certain nombre de ses 54 engagements politiques. Et la promesse est faite pour que l’année 2023 soit celle de l’amélioration des performances économiques, de l’embellie de l’emploi, de l’augmentation du pouvoir d’achat des citoyens et peut-être même de l’entrée aux BRICS. Divers chantiers de grande importance sont programmés pour l’année 2023 pour stimuler une croissance inclusive, créer des milliers emplois et doubler le volume des exportations hors-hydrocarbures