Les voyageurs se sont souvent plaints de leurs marchandises saisies, quand c’est le cas, et de la lourdeur des procédures douanières pour reprendre leurs biens.
Désormais, c’est chose (presque) réglée après la rencontre nationale organisée, aujourd’hui à Alger, et consacrée essentiellement à l’examen des contentieux douaniers dans leur volet relatif à la poursuite judiciaire et à l’application des décisions de justice.
Un des points noirs qui a été évoqué très souvent par les douaniers mêmes, c’était les marchandises saisies au niveau des ports et des aéroports.
Des solutions efficaces aux contentieux souvent posés par les marchandises saisies seront trouvées, souci découlant parfois de l’activité sur le terrain des deux dispositifs en matière de règlement des contentieux douaniers.
Le ministre des Finances a déclaré lors de la réunion que le but était de « hisser la coordination au niveau escompté par le développement de la coordination et de la coopération entre les Douanes et le secteur de la Justice ».
Le ministre a concentré son propos sur la coopération établie entre le secteur de la justice et la Direction générale des douanes, ainsi que le rôle des Douanes algériennes et leurs efforts en matière de protection de l’économie nationale contre les différents types de crimes.
La coordination permanente entre Douanes et Justice devrait aboutir à une meilleure coordination, et partant une lutte plus efficace contre le crime économique afin de préserver les intérêts du Trésor public.
La rencontre d’aujourd’hui a porté sur des questions liées à la drogue et aux substances psychotropes et à la problématique de la prise en charge des objets saisis et du recouvrement en général.
De ce fait, « des solutions seront trouvées pour régler toutes les affaires en suspens au niveau des juridictions (tribunaux de première instance, cours, cour suprême) », assurent les responsables douaniers.