Ambiance putride au Royaume de Mohamed VI ! Les révélations fracassantes sur l’implication directe d’espions marocains dans l’affaire de corruption au Parlement européen, met encore une fois le Makhzen marocain dans une inconfortable posture et lève davantage le voile sur son véritable visage qu’il a essayé de lénifier par des discours propagandiste et mensongers. Ce nouveau scandale qui survient alors que ceux de l’affaire Pégasus et du drame migratoire de Melilla sont toujours sous enquête, apporte une autre preuve sur l’étendue de la canaillerie empreignant les activités diplomatiques du Makhzen.
Ces scandales à répétitions couplés avec la normalisation des relations diplomatiques avec Israël, ouvre la porte à tous les scénarios catastrophistes. Les grèves et les manifestations qui secouent actuellement le royaume, même si elles sont timides et limitées pour le moment, présagent des accès de colère populaire encore plus aigus, si les choses n’évoluent pas dans le bon sens.
En s’enlisant dans des scandales en cascades, en choisissant, contre l’opinion de la société civile marocaine, de trahir la noble cause palestinienne et en encourageant et planifiant des actions subversives de déstabilisation contre l’Algérie, le Makhzen s’est mis de son propre gré dans le pétrin et s’est tiré une balle dans la poitrine. On ne récolte que ce qu’on a semé.
Les dérives du roi Mohamed VI et son alignement à la solde des sionistes vont tôt ou tard transformer le Maroc en bourbier qui ne va pas manquer de créer un climat de tension, d’instabilité et d’insécurité dans toute l’Afrique du Nord. Déjà que la région du Sahel est en proie à une violence généralisée, à une grave instabilité politique et à une insécurité alimentaire alarmante, la « sionisation » du Maroc et sa transformation en base arrière de l’entité sioniste, vont semer davantage les germes de la division et des luttes intestines dans tout le Maghreb.
Si l’intervention de l’OTAN en 2011 a semé le chaos en Libye et au Sahel et a laissé des terribles séquelles dont la région paie encore les conséquences, l’alliance entre Tel-Aviv et Rabat va provoquer des chamboulements dont on ignore encore toutes les conséquences. Ce qui est sur, c’est que le Makhzen ne sortira pas indemne des scandales où il est impliqué et de sa stratégie pro-sioniste. Les « marocgates » pullulent sous les yeux courroucés de la communauté internationale et la rue gronde au Maroc.
L’Union Européenne est face à un véritable test. Comment vont réagir les parlementaires européens face à un Maroc désormais acculé dans ses derniers retranchements.