La présidente du Conseil des ministres italien, Mme Georgia Meloni, a entamé hier, une visite de travail et d’amitié en Algérie, à la tête d’une importante délégation ministérielle.
Mme Meloni a été accueillie à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene, par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, et des membres du gouvernement.
La visite de travail et d’amitié qu’effectuera en Algérie, dimanche et lundi, la présidente du Conseil des ministres d’Italie, Georgia Meloni, constitue une autre opportunité pour renforcer l’axe de coopération Alger-Rome, ainsi qu’un pas supplémentaire dans la consolidation de l’édification d’un véritable partenariat stratégique entre les deux pays.
Reflétant la solidité des relations « historiques » entre l’Algérie et l’Italie, ainsi que la volonté commune de développer davantage la coopération bilatérale, le déplacement est, en effet, la première visite de Mme Meloni à l’étranger, depuis son arrivée à la tête de l’exécutif italien en octobre dernier, et la troisième visite d’un Premier ministre italien en Algérie en l’espace d’une année.
Son prédécesseur, Mario Draghi s’est rendu en Algérie en avril, puis en juillet 2022.
Cette nouvelle dynamique dans les relations algéro-italiennes intervient après la visite d’Etat, en Italie, du Président de la République Abdelmadjid Tebboune, en mai 2022, précédée par la visite d’Etat, en Algérie, du Président italien, Sergio Matarella, en novembre 2021, marquées par une « convergence totale » autour des questions d’intérêt commun, ainsi qu’une détermination à développer la coopération bilatérale « stratégique » entre les deux pays « amis ».
La volonté de Rome de se connecter à Alger trouve sa source dans les traditions politiques et diplomatiques déjà, l’Italie ayant toujours eu des positions proches du monde arabe, mais également à la lumière de la fragilisation d’une Europe meurtrie par une guerre en Ukraine qui tend à s’éterniser et s’internationaliser.
Le gaz notamment est devenu un enjeu décisif et l’Italie sur ce point-là, peut compter sur l’Algérie, à un moment où ce combustible est la hantise de beaucoup de pays européens.
De même, l’approfondissement du partenariat stratégique entre les deux pays, au double plan politique et économique, conformément aux orientations des deux présidents qui, durant leurs rencontres, avaient insisté sur l’impératif de renforcer l’axe de coopération Alger-Rome.
C’est dans cette optique que la cheffe du gouvernement italien se rend en Algérie pour une visite devant permettre l’examen de plusieurs dossiers d’intérêt commun, pour consolider davantage le chemin de l’édification d’un véritable partenariat stratégique voulu par les deux chefs d’Etat.
D’ailleurs, ce chemin a été marqué, en 2022, par la signature, la mi-octobre dernier à Alger, d’une convention-cadre entre le ministère de l’Industrie et le groupe italien de construction automobile FIAT, filiale du groupe Stellantis, pour la réalisation d’un projet de production de véhicules touristiques et utilitaires légers à Oran (Ouest d’Alger).
Cet accord a consacré les relations privilégiées entre l’Algérie et l’Italie, ainsi que les liens économiques solides entre les deux pays, à travers la concrétisation d’un projet phare de la coopération bilatérale.