A l’ombre d’une insidieuse guerre en Ukraine, qui s’éternise et s’internationalise, le projet gazoduc Algérie-Italie est perçu comme une bouée de sauvetage inespérée par les Européens.
Même s’ils ne le disent pas, comme à leur habitude, l’embargo sur le gaz russe et la cherté du schiste américain ont totalement mis à terre les pays de l’Union européenne.
C’est dans ce contexte particulièrement difficile que le nouveau projet gazoduc Algérie-Italie intervient pour permettre de nouvelles perspectives énergétiques pour les pays d’Europe.
En effet, à l’issue de son entrevue avec la présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni, et s’exprimant lors d’un point de presse, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, hier, à Alger, que le nouveau projet de gazoduc Algérie-Italie revêtait « une importance extrême » et « sera réalisé en peu de temps », pour permettre à l’Algérie d’exporter outre le gaz, l’électricité, l’ammoniac et l’hydrogène.
Selon le président Tebboune, « la durée de réalisation de ce projet est laissée à l’estimation des techniciens ».
Néanmoins, a-t-il affirmé, « je crois que la durée de réalisation sera courte, d’autant que nous nous sommes mis d’accord sur le projet de gazoduc et avons signé un accord à son propos aujourd’hui, pour le lancement de l’étude puis la réalisation ». Ce gazoduc acheminera outre le gaz, l’électricité, l’hydrogène et l’ammoniac, érigera l’Italie en hub de distribution de ces produits énergétiques vers l’Europe
