Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’Etranger, Ramtane Lamamra, en qualité de représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune a pris part hier, par visioconférence, à une réunion de Haut niveau sur la Gouvernance en Afrique organisée sous l’égide du Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP).
Cette réunion préfigure le 36e Sommet de l’Union Africaine prévu à Addis-Abeba les 18 et 19 février, et se consacre à l’examen des rapports d’évaluation soumis par plusieurs pays africains, dont notamment le Lesotho, le Tchad, les Comores, la République de Guinée et le Soudan, en vue de la finalisation du rapport annuel du MAEP sur l’état de la gouvernance en Afrique, poursuit le communiqué.
Face à la régression de la bonne gouvernance en Afrique et aux risques que cette situation fait peser sur la paix et la stabilité sur le continent, Lamamra a préconisé une approche globale axée sur l’harmonisation des efforts de l’Union africaine et des communautés sous régionales, le renforcement de la diplomatie préventive, ainsi que l’appropriation et la promotion des instruments continentaux de bonne gouvernance, tels que la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance.
Les médias africains, s’ils ne convergent pas nécessairement sur cette gouvernance africaine, qui est au moins mieux que lors des décennies d’après la décolonisation, s’accordent à pointer un doigt accusateur sur les anciennes puissances coloniales dans les modes de gestions observées jusque-là, certaines puissances ayant même soutenue par la force des chars et des avions des dictatures qui avaient saigné leur pays et leur peuple à blanc.